TEST Star Wars: Beyond Victory nous fait rêver avant de freiner (un peu) trop tôt

Playset, parlons-en

Le mode Playset redonne un peu d’élan au projet. Cette section permet de placer librement des figurines et des objets dans la pièce. Les vaisseaux apparaissent à taille réelle ou miniature, selon l’envie. Les personnages s’animent et se déplacent dans un décor qui épouse parfaitement l’environnement. Ce moment réveille un vrai plaisir de manipulation. Il suffit d’un geste pour agrandir un X-Wing, le faire décoller et le regarder traverser la pièce. Le salon se transforme alors en petit théâtre galactique.

Le Playset ne raconte rien, il invite simplement à rêver les yeux ouverts.

Cette partie plus libre montre tout le potentiel de la réalité mixte. L’expérience devient ludique, parfois contemplative. Les joueurs passent davantage de temps à créer des scènes qu’à poursuivre l’histoire principale. Ce mode n’apporte pas de défi particulier, mais il parvient à capturer cette envie simple de jouer. C’est là que la technologie trouve son équilibre, dans l’instant où le réel et l’imaginaire se mélangent sans effort. L’aspect technique reste solide. Le Quest 3 gère bien la charge visuelle, même lorsque plusieurs éléments bougent en même temps. Les ralentissements sont rares. Le suivi spatial fonctionne avec une précision constante. Les textures ne sont pas toujours parfaites, mais l’ensemble garde une cohérence convaincante. Le casque restitue correctement la lumière ambiante et l’effet de profondeur renforce la crédibilité des scènes.

Le travail sonore mérite aussi des éloges. Les effets de moteurs, les voix et la musique rappellent immédiatement la saga. L’audio spatial du casque donne l’impression que les vaisseaux passent autour de la tête. Les sons créent une bulle immersive qui complète parfaitement l’expérience visuelle. Cet équilibre entre image et audio constitue l’un des points forts de Star Wars: Beyond Victory.