TEST - Transistor : l'amour triomphe toujours
Transistor : Alerte, expérience marquante.
Cloudbank, cité au bord de l'implosion. Red, artiste un peu trop touche-à-tout, reconnue par la ville entière. Camerata, groupuscule voulant du changement. Transistor, épée légendaire qui peut tout bouleverser. Process, mystérieux programme cachant une pandémie pouvant tout détruire sur son passage. Un soir, Red donne une énième représentation. Camerata l'attaque pour exemple au moyen de Transistor. Un étranger décide de la sauver en se sacrifiant. Cloudbank est perdue. Red n'a plus de voix, mais n'a d'autre choix que de trouver la voie. La Camerata doit être arrêtée coûte que coûte, le Process également. Cloudbank est perdue. Red aussi.
Une fois le générique fini, une seule envie prédomine : y revenir, encore, et encore, et encore...
En parlant de beauté, il est difficile de reprocher quoi que ce soit à Transistor point de vue graphique. Pour sûr, il repose sur une patte artistique et esthétique très marquée qui plaît autant qu'elle déroute. Mais, bon Dieu, qu'est-ce que c'est magnifique ! Coloré, pétillant, généreux, solide, chatoyant, enivrant... Les adjectifs manquent, contrairement aux sprites, animations et multiples effets visuels de type néon, qui en mettent plein la vue. En termes de 3D isométrique, c'est une véritable œuvre d'art, avec la promesse d'être dans une découverte perpétuelle d'environnements à l'architecture tantôt connue tantôt chelou, malgré un monde en déliquescence et marqué par une évolution dégressive constante. En somme, une fois le générique fini, une seule envie prédomine : y revenir, encore, et encore, et encore...
La bande-son n'a rien à envier non plus, avec des musiques de diva façon Cinquième Élément (une autre source d'inspiration ?) et des touches dynamiques quand l'action prend le pas sur le voyage sensoriel (la vue et les oreilles). À cela, il faut ajouter la voix qui sort de Transistor - et de la DualShock 4 pour ceux qui cocheront l'option dans les paramètres (sur PlayStation 4). Elle est notre guide. Elle parle beaucoup, beaucoup trop peut-être. Malgré tout, sans elle, Red ne serait plus rien.
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Je me jetterai dessus dès que j'aurai la PS4, si je craque pas avant sur Steam.
En tout cas, je suis content d'apprendre que le jeu soit riche et difficile.