TEST - Unravel : la ballade des gens heureux
Unravel : Le (petit) jeu de Coldwood Interactive a-t-il tout d'un grand ? La réponse sans plus attendre.
L'histoire commence dans une maison remplie de souvenirs, matérialisés par des photos immortalisant des moments, qu'ils soient joyeux ou non. Dans cette ambiance cotonneuse à souhait, Yarny, un petit bonhomme de laine rouge, trace son chemin en rassemblant toutes ces créations de la vie dans un cahier qui, espérons-le, passera de mains en mains plutôt que de finir au grenier. Car Unravel est jeu vidéo qui parle de la vie, de l'amour, du devoir de mémoire, des marques du temps et un peu de la mort. Il y a de quoi s'émerveiller devant cette balade n'hésitant pas à rajouter le "l" qui lui manque pour devenir une ballade, une comptine interactive avec un personnage tout mignon en chef d'orchestre. Mignon, Yarny l'est assurément. Sa bouille naïve fait mouche à chacune de ses animations et, sans expression de visage, il est capable de susciter une palette d'émotions en fonction des situations (comme la peur face à un blizzard déchainé). Au gré des saisons - et des photomatons -, l'infortuné héros brave vents et tempêtes dans sa quête de transmission.
Une balade n'hésitant pas à rajouter le "l" qui lui manque pour devenir une ballade.
S'il fallait rapprocher ce titre d'un autre jeu, ce serait sans aucun doute Limbo. Il y a cette même volonté de plonger un personnage attachant et fragile dans un milieu sachant être hostile. Toutefois, manettes en main, ce n'est pas tout à fait la même mayonnaise. Là où Limbo se transformait vite en Die&Retry, Unravel n'a rien d'un véritable parcours du combattant. C'est davantage une expérience reposante, un bol d'air pur avec de rares moments où le défi prend le pas sur le reste. Globalement, Unravel est facile et vous n'aurez pas trop de mal à en voir le bout. Le gameplay, basé sur les capacités de Yarny, n'évolue pas d'un iota et les rares bonnes idées ne sont jamais vraiment poussées jusqu'au générique de fin (comptez 5/6 heures pour voir le bout). C'est son principal défaut.
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