TEST - Dark Souls III : le bel adieu du Maître

« Les boss de Dark Souls III, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ». Forrest Gump aurait sans doute prononcé cette phrase s'il s'était plongé dans le voyage abyssal de From Software. Car, bien entendu, les affrontements face à la grosse quinzaine de boss sont autant de moments épiques à vivre. Certains vous donneront une leçon, d'autres non. Mais il faudra triompher coûte que coûte, même si une poignée d'entre eux reste de l'ordre de l'optionnel. Pour les terrasser, vous aurez peut-être besoin de la barre de magie, héritée de Demon's Souls, qui régit aussi bien les sortilèges que les capacités uniques des armes (à activer en maintenant la gâchette gauche puis droite). En effet, certaines d'entre elles disposent d'une capacité propre pour ajouter encore plus d'options et de piments aux combats.

Une première run peut aisément atteindre les 25/30 heures.

Dark Souls III bénéficie d'une richesse et d'une profondeur pour qui souhaite vraiment se donner la peine de s'y immiscer. Foncer tête baissée pour se contenter de la quête principale (tuer les Seigneur des Cendres), c'est passer à côté des objectifs annexes, que ce soit les demandes de PNJ rencontrés ou les secrets que recèle le level design labyrinthique qu'il faut fouiner de fond en comble pour tout trouver (les objets, mais aussi les zones cachées), et de l'opportunité de (se) développer encore plus. En un mot comme en cent, le RPG en a vraiment sous le pied pour tenir en haleine des heures durant, et une première run peut aisément atteindre les 25/30 heures. C'est déjà beaucoup, et il faut ajouter la rejouabilité (New Game +, les différentes fins).

Et la difficulté dans tout ça ? Eh bien, elle est bien entendu assez difficile à juger, car elle dépend de la patience de tout un chacun. Mais les habitués devraient s'en sortir sans trop de mal et il faut quand même noter que le challenge semble moins poussé que Dark Souls II ou Bloodborne, du moins dans les premières heures. Sur la fin, la pente se veut plus pentue, conséquence d'un jeu qui se dit peut-être que, ça y est, vous êtes prêts pour les choses sérieuses.

Terminons par la partie en ligne (que vous pouvez désactiver), incluant toujours les messages à laisser sur le sol, les invasions (PvP) et la coopération limitée. Comme dirait l'autre qui n'est pas Forrest Gump : « on ne change pas une équipe qui gagne ». Même si, dans Dark Souls III, il y a beaucoup plus à perdre...