TEST - Dishonored : appelez-le maître Corvo

Pourquoi Corvo peut-il faire appel à autant d’instruments ? Tout simplement parce que nous avons le choix de l’approche. Avec une telle panoplie, certains iront droit au but, en fonçant comme des barbares et en accumulant les cadavres. Leurs actions ne seront pas sans conséquence : les rats et les pestiférés se multiplieront dans les rues cradingues et voudront votre peau. Néanmoins, il est fort dommage que l’approche basée sur l’action ne soit pas plus punie que cela, même dans les difficultés supérieures.

À contrario et pour profiter de toutes les subtilités auxquelles a pensé Arkane Studios, il conviendra d’observer, d’y aller pas à pas, de remplir des quêtes secondaires facultatives, d’enquêter façon Sherlock Holmes, de faire le tour des décors pour dénicher des chemins plus sûrs… En bref, les possibilités ne manquent pas et Dishonored peut être joué de plusieurs manières, en sachant que rien n’empêche l’alternance selon votre humeur. Quant à ceux qui aiment et qui voudront terminer l’aventure sans jamais être repérés, ils devront connaître les niveaux par cœur.

De fait, la durée de vie dépend énormément de la personnalité et des habitudes de celui qui incarne Corvo. Un fonceur verra le clap de fin en 8/10 heures tandis qu’un méticuleux peut allègrement doubler le temps passé. Après, rien n’interdit un premier run rapide pour se familiariser avec les commandes et plusieurs sessions pour achever le jeu telle une ombre, en prenant bien soin de tout récupérer (Runes, Charmes d’Os et tableaux de Sokolov).