TEST - Far Cry Primal : le jeu qui fait RRRrrrr!!!

Si Far Cry Primal tranche sévèrement avec les autres Far Cry en termes de background, il n'entend pas révolutionner la formule. Se déroulant à une époque où les trouvailles étaient légion, il n'invente finalement pas grand-chose. Mais l'expérience n'en reste pas moins plaisante. Nourrie par un monde ouvert assez riche, où il se passe toujours quelque chose (des animaux qui s'amusent avec la chaîne alimentaire, des PNJ qui chassent), elle nous met dans la peau d'un héros devant s'occuper de sa tribu et de celle des autres, belliqueuses à souhait.

Se déroulant à une époque où les trouvailles étaient légion, il n'invente finalement pas grand-chose.

La principale nouveauté de ce Far Cry Primal tient dans cette quasi-obligation de s'occuper de son peuple, en le faisant grandir en remplissant des objets variés ou non. Plus vous aurez de membres, plus vous recevrez de bonus, et plus votre progression sera facilitée. Ceci étant, n'allez pas croire qu'il s'agit d'une activité chronophage (à l'instar de la Mother Base de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain), c'est plutôt assez naturel. Ce qui l'est moins, par contre, c'est l'obligation de faire évoluer certaines habitations en récupérant des ressources. Car, oui, en parfait homme préhistorique, vous êtes un maître de l'artisanat de fortune. Il est possible de se confectionner des armes, de l'équipement, des potions, des vêtements... En bref, toute une panoplie de choses utiles en milieu hostile.

Et ce ne sera jamais de trop vu la nature qui se dresse en face. Tout ou presque vous veut du mal dans Far Cry Primal. Fort heureusement, vous ne serez jamais seul. En plus d'une chouette plutôt pratique pour faire du repérage (y compris marquer les ennemis), vous pourrez très vite compter sur l'appui d'un allié animal parmi une liste de prédateurs à apprivoiser au préalable. Capables d'attaquer voire même d'être montés pour certains (comme les éléphants dans Far Cry 4), ils se révèlent très vite indispensables. Surtout qu'Ubisoft a supprimé le mode coopératif...

Côté arsenal, il va falloir oublier les habituelles armes classiques. Pour autant, Takkar est loin d'être inoffensif. Il est même assez brut de décoffrage. Lance-pierre, arc améliorable, massue, sagaie, couteau, bombe artisanale... Il a de quoi faire pour occire ses ennemis, qu'ils soient humains ou non. Bien évidemment, chaque action est récompensée par de l'expérience afin qu'il évolue comme il se doit. Vu le nombre de compétences à débloquer, vous avez le choix. En fonction de vos envies, vous pourrez d'ailleurs incarner un Takkar bourrin ou plus discret.