TEST - Forza Horizon 3 : faut-il craquer pour l'extension Blizzard Mountain ?
Forza Horizon 3 : Quand s'abat le blizzard, la conduite n'est plus tout à fait la même.
Microsoft et Playground Games ont décidé de lancer un avis de grand froid pour la première extension de Forza Horizon 3. À l'exact opposé du climat chaud et tropical des territoires australiens, le DLC, baptisé Blizzard Mountain, nous invite dans des montagnes enneigées, pour une tout autre ambiance visuelle et des sensations de gameplay, sur le papier, différentes. Nous avons bien évidemment enfilé notre doudoune la plus confortable pour aller claquer quelques chronos dans cet environnement au parfum de Noël. Et cela tombe bien, car nous sommes au mois de décembre et nous entendons déjà les rennes du papa à la barbe blanche. Blanche comme la neige.
Blizzard Mountain vient nous rappeler la baffe visuelle que fut Forza Horizon 3.
C'est d'autant plus vrai que le contenu est à la hauteur des espérances. C'est une cinquantaine de défis et d'évènements qui se profilent à l'horizon, dont 26 épreuves complètes, avec types inédits en prime (ce qui est à moitié vrai en réalité, car cela reste des parcours à terminer, peu importe l'appellation). Si les chiffres peuvent paraître dérisoires, vous ne verrez pas les heures défiler tant le challenge est beaucoup plus relevé que Forza Horizon 3. Il faut dire que la progression n'est pas tout à fait la même. Ici, il faut classiquement récolter des étoiles en achevant des objectifs pour passer des paliers jusqu'à devenir le Roi de la Montagne. Finis les fans à amasser, bonjour l'huile de coude à sortir pour évoluer dans la hiérarchie. À ce sujet, le fossé de difficulté entre les deux expériences apparaît un poil trop gros, surtout pour un jeu censé être arcade. De toute évidence, chaque palier ne débloque pas suffisamment d'épreuves et si les premières étoiles sont faciles à gagner, il faut souvent s'y reprendre à plusieurs fois pour les deux ou trois dernières autorisant le franchissement du niveau suivant. Déroutant.
Déroutante, la prise en main l'est également. Logique, nous roulons sur de la neige, des plaques de verglas et autres conditions de piste extrêmes. Il est possible - mais pas conseillé - de rouler sans les pneus adéquats, mais gare aux comportements aléatoires à cause des congères. Il faut généralement anticiper ses freinages et éviter de gros coups de volant, sans quoi c'est la sortie assurée. Fort heureusement, la fonction rewind est toujours là en cas de coup dur, en plus des assistances et des fameuses gommes neige facilitant le pilotage. Nous noterons par ailleurs la donnée blizzard comme gros plus de gameplay, abaissant grandement la lisibilité et rendant la course encore plus ardue au moment de son apparition, visuellement impressionnante qui plus est. Cela participe encore davantage à ce côté défi de Blizzard Mountain.
TEST - Forza Horizon 3 : un festival de sensations et de panoramas