TEST - LEGO Le Seigneur des Anneaux : le retour du bric-à-brac

Côté gameplay, Traveler’s Tales s’est une nouvelle fois reposé sur ses acquis. Le mélange - destruction, reconstruction, exploration et énigmes simplistes – est toujours le même ; tandis que les aptitudes des différents personnages sont recyclées, dans la majorité des cas. Ainsi, la faculté des Hobbits à se faufiler partout n’est pas nouvelle ; les pouvoirs de Gandalf sont directement hérités de ceux des Jedi/Sith de Star Wars ; le double-saut des Elfes a déjà été vu auparavant ; les fouilles d’Aragorn – version rôdeur – rappellent celle de Jack Sparrow dans LEGO Pirates des Caraïbes. De fait, hormis quelques compétences inédites à défaut d’être marquantes (pêcher, faire du feu, planter, etc.) il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent en termes de surprises.

Il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent en termes de surprises.

Fort heureusement, les développeurs se rattrapent par la variété des situations, directement induites de la richesse de l’univers imaginé par Tolkien. Passage par une mine, défense d’un bastion, affrontement contre un démon géant ou une araignée monstrueuse… Les séquences d'anthologie défilent, fruit d’une alternance intelligente entre les différents arcs scénaristiques (les héros ne sont pas toujours au même endroit, au même moment). En revanche, oubliez les véhicules. Ils sont remplacés par des portions à cheval à la prise en main délicate ; ou par des courses-poursuites façon Crash Bandicoot échappant à un gros boulet lâché à vive allure.

Malheureusement, quelques soucis de gameplay sont toujours à noter. En guide spirituel, les phases de plateformes se posent en principaux candidats. Les sauts sont toujours aussi difficiles à jauger et il faut souvent plusieurs tentatives pour passer un obstacle quémandant des acrobaties. Par ailleurs, les combats au corps-à-corps sont très longs et, par extension, répétitifs. Quatre coups d’épée pour qu’un Uruk-hai ou un gobelin vole en éclats, c’est beaucoup. Après, la puissance de l’arc de Legolas n'est à nulle autre pareille - à bon entendeur… Aussi, nous pardonnerons - ou non - les bugs disséminés çà et là, rendant alors certaines actions illogiques (donner un objet à quelqu'un en se tenant à trois kilomètres de sa position, en lieu et place d'être à côté...).