PREVIEW de Days Gone : difficile de dire adieu à Farewell !
Days Gone : Le biker tatoué et son monde souhaitant notre mort à chaque instant se sont à nouveau laissés approcher, et nous ont fait forte impression.
La semaine dernière, nous avons été invités par PlayStation pour essayer une nouvelle fois Days Gone, l’ambitieux jeu en monde ouvert de Bend Studio dont c’est le premier essai dans le domaine. Deacon St. John a donc repris du service dans la région hostile de Farewell pour nous laisser découvrir un peu plus de trois heures de jeu, prenant place au début de l’aventure.
L'intrigue de Days Gone tient la route.
Tout commence deux ans auparavant, alors que la femme de Deacon, Sarah, a été blessée au couteau et qu'ils essaient de fuir la ville où ils se trouvent, infestée de mutants, avec Boozer en rejoignant un hélicoptère du NERO venu secourir les civils. Manque de chance, seules deux personnes peuvent encore embarquer. Deacon ne voulant pas abandonner son ami à un sort funeste, il laisse alors sa femme entre de bonnes mains, enfin, c’est ce qu'il croyait...
Sans trop en dévoiler pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, l'intrigue de Days Gone tient la route, donnant envie de découvrir le monde de Farewell, ses habitants et les mystères entourant l'apparition des mutants. Plusieurs scénarios évoluent en parallèle, en lien avec les différents camps débloqués, notre pote Boozer, le NERO qui n'est visiblement pas une organisation pacifique, ou encore le passé de Deacon avec Sarah. Oui, il y aura des flash-back sur leur relation, nous avons d'ailleurs pu assister à leur première rencontre, assez mouvementée ! La jeune femme hante d'ailleurs toujours l'esprit du protagoniste de cette aventure, qui s'y raccroche tant bien que mal, servant également de moteur au développement de l'histoire. Les mutants rôdant près de la « tombe » de cette dernière pourront en témoigner dans l'au-delà.
Cette fois, nous avons retenu la leçon et joué bien plus discrètement, en prenant soin de marquer les ennemis avec nos jumelles. Approcher les ennemis par derrière pour les éliminer en silence est un vrai plaisir et si la situation s'envenime, les gunfights sont toujours aussi percutants, mais attention aux munitions, c'est un survival pour rappel ! Dans le pire des cas, il reste toujours le corps à corps, très réactif une fois bien maîtrisé. Entre les mises à mort au couteau ou les décapitations à la machette, il y a de quoi se faire plaisir. En revanche, l'IA est par moment un peu à la ramasse, ne réagissant pas à un leurre lancé pour la distraire ou, dans le cas d'un mutant, se fait balader alors que nous contournons un véhicule après qu'il nous ait vu. Rien de trop méchant en soi, surtout quand elle peut à un autre moment nous tirer dessus au sniper alors que nous roulons en moto trop près d'un camp ennemi... Et en parlant d'elle, bonne nouvelle, les énormes chutes de framerate au guidon de la bécane de Deacon sont dans l'ensemble du passé depuis notre précédente prise en main du jeu, sans pour autant avoir totalement disparu (ça reste léger). Le réservoir d'essence nous a lui semblé se vider bien moins rapidement.
Différentes activités comme du nettoyage de camps ennemis, la destruction de nids de mutants ou encore de la chasse aux primes sont disponibles dans le monde ouvert, certains évènements nous ayant même semblé être aléatoires. Il y aura visiblement de quoi s'occuper, surtout que chaque camp à un niveau de réputation augmentant après certaines missions ou en rendant des oreilles de mutants au bureau des primes, permettant de débloquer de nouveaux articles à l'achat, que ce soit des armes, munitions, etc. Et pour rappel, un système d'XP et de compétences est en place afin de personnaliser Deacon.
Pour terminer, nous avons joué en VF avec les sous-titres activés, qui est de bonne facture au passage, et avons relevé des problèmes de synchronisation de la bande-son avec l'action à l'écran, notamment lors d'une cinématique où Deacon rencontre une certaine fillette.
Nos nouvelles impressions : vivement !
Il a carrément fallu nous dire que la session était terminée pour nous faire lâcher la manette tant nous étions plongés dans Farewell. Si Days Gone reste à ce niveau sur la durée avec un scénario ne s'essoufflant pas, les amateurs de survival, jeux de zombies et monde ouvert devraient en avoir pour leur argent à la sortie.