PREVIEW - Mirror's Edge Catalyst : notre avis sur la bêta, Faith est bien de retour

En ce moment même se déroule une bêta privée de Mirror's Edge Catalyst, lors de laquelle DICE espère tester les fonctionnalités sociales du jeu. Nous avons joué quelques heures à celle-ci sur PS4, et voici nos impressions.

Le point fort de la jeune franchise, c'est bien évidemment son gameplay, et c'est donc avec grand plaisir que nous retrouvons Faith et sa maîtrise du parkour. Sauts sur les murs, escalade, glissade, tout est de retour avec, réjouissez-vous, beaucoup moins de problèmes de collisions et d'accrochages approximatifs que dans Mirror's Edge. Tout se fait de manière fluide et plaisante, voire relaxante, et nous avons vraiment l'impression de contrôler l'héroïne. Quelques nouveautés sont présentes, comme la possibilité de s'accrocher à un tuyau en coin de bâtiment pour changer automatiquement de direction, des vitres qu'il est possible de traverser et plus encore. Mais le manque d'innovation en termes de déplacements reste pour le moment regrettable, en attendant la corde MAG à débloquer plus tard.

Un système de personnalisation des compétences permettra d'obtenir des équipements, des options de combat et des méthodes de déplacement au fur et à mesure de notre avancée, mais pour mieux donner une sensation d'évolution sur ce dernier point, des possibilités disponibles dès le départ dans le jeu précédent ont été supprimées de base. Il faut ainsi attendre un peu pour effectuer une galipette en fin de saut, ou même sauter sur deux murs à la suite. Un peu trop facile, DICE.

En termes de combat, la gestion des coups de poing ou de pied, associés à deux touches, fait varier les affrontements, surtout que les coups de pied peuvent projeter ou déstabiliser l'adversaire. L'utilisation de l'environnement est ainsi possible, même si elle est parfois peu crédible : un petit choc contre un mur n'a jamais tué personne, pourtant, si un ennemi titube dessus, il va perdre beaucoup de vie. Une nouvelle mécanique de « propulsion » peut aussi être mise à profit pour esquiver des coups, ou lors des déplacements pour se donner un élan de départ (ce qui est assez perturbant de prime abord). Du côté des combats, les possibilités d'évolution en cours de partie paraissent en revanche plus prometteuses, en matière d'esquive et de combos.

Ces deux phases de jeu différentes s'enchaînent parfaitement, pour un rythme de jeu à la fois effréné, et pourtant si apaisant. Les « marques rouges » indiquant la trajectoire idéale sont de retour pour favoriser la fluidité générale, mais sont cette fois justifiées par un implant oculaire. Ainsi, dans les séquences de course ou de rapidité où le plaisir et le ressenti sont plus importants, pas besoin de réfléchir, même si le trajet proposé n'est pas toujours l'optimal. Cependant, l'implant se désactive parfois pour nous laisser seul face à l'environnement, afin de réfléchir à une manière d'atteindre un objectif : un seul gameplay, mais deux approches, une idée qui fonctionne à merveille. Dans tous les cas, les sensations uniques de Mirror's Edge sont là, et c'est le principal.