E3 2018 - PREVIEW - Transference : un polar en VR (ou pas) assez trouble et dissociatif pour ne pas dire schizophrénique
Transference : La réalité virtuelle permet une immersion absolue, certes, mais est-ce bien raisonnable d'incarner un personnage qui n'est pas seul dans sa tête ?
Tranference avait été annoncé l'année dernière et le mystère sur ce qu'il était vraiment restait encore complet. Tout ce que nous savions avec précision, c'est que cette collaboration entre SpectreVision et Ubisoft Montréal visait à offrir une expérience se situant entre un jeu et un film. Cet E3 2018 nous aura donc permis d'en savoir plus grâce à une session de quinze minutes avec la version VR (Oculus Rift) sur PC.
Si l'histoire principale tient la route sur le fond et la longueur, Transference pourrait être un incontournable dans le genre.
Notre démo commençait dans une grande maison comme seuls les thrillers psychologiques ou d'horreur savent faire. Dans la pièce, la porte n'était pas accessible puisque « corrompue ». En effet, un effet d'image brouillée apparaissait et empêchait d'interagir avec celle-ci. Que faire alors ? Des interrupteurs, ceux pour allumer la lumière, se trouvaient sur les murs et, en appuyant dessus, nous faisaient changer de personnalité (personnage ?) et donc, de point de vue. Cela a eu pour effet, ici, de rendre la porte visible, mais fallait-il encore trouver la poignée qui se situait un poil plus loin. Un peu d'exploration, un peu de logique pour progresser, c'est ce que nous avons pu vivre pendant cette quinzaine de minutes en immersion dans Transference.
La date de sortie de Transference n'est pas encore précisément connue, mais le jeu devrait être disponible cet automne en VR (Oculus Rift, HTC Vive, PS VR) et en format traditionnel (flat screen) sur PC, Xbox One et PlayStation 4.