PREVIEW de Watch Dogs Legion : 3h en totale immersion dans la perfide Albion
Watch Dogs Legion : Nous avons pu avoir un très bon avant-goût de la trame scénaristique du nouveau Watch Dogs, qui renoue à merveille avec la maturité tout en restant fun.
Zero-Day
En amont de l'Ubisoft Forward, nous avons eu la chance de jouer à Watch Dogs Legion à distance durant trois bonnes heures via une build en cours de développement, dont certains éléments sont susceptibles d'être modifiés d'ici la sortie. Avant ça, une présentation en anglais de ce troisième épisode s'est imposée, qui pour rappel se déroule à Londres dans un cadre dystopique, et dont la justification passe finalement plutôt bien. L'occasion pour nous d'apprendre que les versions next-gen bénéficieront du ray-tracing et d'avoir une vue d'ensemble des thématiques de cette Resistance Fantaisy, telle qu'elle est appelée par les développeurs.
Nous sommes en terrain connu et avons la liberté d'agir à notre guise pour progresser.
Côté scénario, un groupe d'ennemis lourdement armé a posé des explosifs dans le Parlement avec comme objectif affiché de faire porter le chapeau à DedSec, tout en attaquant au même moment le QG de l'organisation. Le port du masque est introduit dans la foulée, servant à cacher l'identité des personnages dans les zones à risque. Sauf que ce n'était pas le seul lieu abritant des bombes... Alors que la base est compromise, Dalton parvient jusqu'à l'antenne sur le toit pour tenter de stopper les trois autres explosions, en vain. C'est là qu'apparaît la figure faisant office de grand méchant du jeu, Zero-Day, dont l'impressionnant hologramme nous explique qu'il souhaite sauver le monde, même si cela doit passer par la mort de milliers de citoyens. C'est donc avec comme thème le cyberterrorisme que s'ouvre Watch Dogs Legion, dont le prologue sert de justification à l'instauration d'un état totalitaire, le gouvernement donnant les pleins pouvoirs à la compagnie militaire privée Albion, avec à sa tête un certain Nigel Cass, qui a plus d'une case de vide...
Des PNJ passe-partout
Notre session s'est ensuite poursuivie à un stade un poil plus avancé dans l'intrigue, nous mettant donc dans la peau d'un PNJ tout ce qu'il y a de plus banal, ici un ouvrier de chantier nommé Samir Chaudhry, doté d'un uniforme de sites de construction, un drone cargo, une grosse clé anglaise en guise d'arme lourde et un nail gun, avec deux missions principales à effectuer. Nous avions également à notre disposition l'espion Kirk Affleck avec son pistolet silencieux, sa montre gadget et une Aston Martin (un vrai 007) ; une hooligan nommée Ella Pandit que nous n'avons pas utilisée, capable d'appeler des renforts en combat et prenant moins de dégâts si alcoolisée ; ainsi que l'hacktiviste Lawrence Hafiz capable de hacks viraux et électrocutant, ou encore de voler des clés d'accès. Les possibilités offertes avec ce panel restreint étaient déjà nombreuses, pouvant radicalement changer notre approche d'une situation.
Nigel Cass, un bon gros psychopathe comme nous les aimons.
C'est ici qu'ont été introduites les missions de recrutement, avec plusieurs possibilités s'offrant à nous. En effet, d'une simple pression sur une gâchette, nous pouvions ajouter n'importe quel garde présent à notre liste de recrues potentielles, puis passer en revue leur vie heure par heure en accédant à leur Deep Profile. Il est toutefois bon de noter qu'un ou plusieurs pouces rouges signifient que le PNJ a une certaine rancœur envers DedSec et sera donc plus compliqué à amadouer. Notre dévolu s'est jeté sur le personnage proposé d'office par le scénario, Neil Smith, à qui il a donc fallu rendre service en allant voler une cargaison de médicaments, dont son ami malade avait besoin, avec pour commencer une récolte d'informations dans un local bien gardé. Ce fut l'occasion de tester le drone-araignée, pouvant s'infiltrer dans des passages étroits pour aller hacker des appareils, le drone cargo servant de véhicule volant pour atteindre les toits aisément ou encore de succomber aux attaques ennemies...
Watch Dogs Syndicate ?
La deuxième mission principale, The Whistleblower, consistait elle à retrouver un agent du SIRS (Signals Intelligence Response Service) nommé Richard Malik, voulant nous mettre sur la piste de Zero-Day. Kidnappé sur un terrain vague, nous avons dû remonter sa piste en reconstituant la scène de son enlèvement en Réalité Augmentée. Il fallait d'abord accéder à un terminal ctOS enfermé dans un local, là encore via un puzzle de type Network Bypass, ou alors tout simplement en envoyant un spider bot dans le trou à peine caché dans le mur. Oui, il y a souvent plusieurs solutions à un même problème dans Watch Dogs Legion. Nous avons ensuite suivi le véhicule reproduit en AR jusqu'à un chantier sous contrôle d'Albion. Autant vous dire qu'avec Neil, ce fut là encore un jeu d'enfant. C'est à cette occasion que nous avons découvert la possibilité de dissimuler numériquement les gardes assommés, une amélioration qui sera bien entendu à débloquer au préalable, et très pratique.
Watch Dogs Legion promet un bel avenir à la licence d'Ubisoft.
Le reste de notre temps de jeu a consisté à essayer l'une des activités annexes disponibles, Sabotage, demandant tout simplement de nous infiltrer dans un lieu bien gardé pour y détruire un terminal. Nous avons aussi pu apercevoir en chemin que des missions de livraison en scooter façon Uber Eats seront disponibles, de même que chaque quartier de la carte aura une série d'objectifs à remplir (neutraliser un VIP, dégradation numérique, intimidation, photographie de preuves ou encore perturbation de la propagande locale) avec des récompenses à la clé. Des PNJ pouvant nous être utiles sont aussi affichés sur cette dernière, ainsi que les points de déplacement rapide, tels que le Métro. Comme dans bien des jeux Ubisoft, la conquête de quartiers sera donc de la partie, en vue de les rallier à la cause de DedSec tout en nous faisant gagner des ETO et Tech Points.
Nos nouvelles impressions : vivement !
Nous ressortons de cette longue prise en mains vraiment séduits par ce très beau monde ouvert à l'ambiance futuriste, dans lequel nous n'avons pas rencontré de bugs majeurs (juste Kirk se la jouant marionnette hors service au sol une fois le contrôle de Neil pris au lieu de repartir faire sa vie). Si la recette reste globalement la même, l'ajout de cette possibilité d'incarner n'importe qui ouvre énormément de possibilités, aussi bien narratives qu'en termes de gameplay, et nous avons hâte de repartir traquer Zero-Day pour découvrir le fin mot de l'histoire. Reste encore à voir de quelle manière sera traitée la composante multijoueur en ligne, déjà présente dans la saga auparavant et qui fera son retour. Dans tous les cas, Watch Dogs Legion promet un bel avenir à la licence d'Ubisoft, aussi dystopique soit-il !
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