TEST - Stick It To The Man : un jeu en carton sur PS4 ?

Ray est un testeur de casque de chantier. En rentrant de son travail, il se prend sur le crâne un conteneur tombé d'un avion militaire. À l’intérieur ? Un être venu d’ailleurs qui va lui donner la capacité de lire et d'extirper des pensées des gens environnants. Ainsi, notre héros se lance dans une aventure farfelue, surréaliste, ou la raison n'a pas lieu d’être. Pour achever un niveau, le joueur se doit de progresser en résolvant une tonne d’énigmes.

Stick It To The Man se termine en une poignée d'heures...

La prise en main est donc simpliste et accessible à tous. Ainsi, Ryan peut sauter, se plonger dans la tête de la populace et user de divers autocollants. Ces derniers servent principalement à résoudre différents rébus afin de débloquer des passages. Une main rose invisible sort de la tête de notre ami et peut être contrôlée par l’intermédiaire du stick droit et des gâchettes. Pour plus de précision, la partie tactile de la DualShock 4 permet de déplacer une petite cible. Une fois un endroit voulu dans l’objectif, une pression sur le pavé donne la possibilité d'amorcer une action. Comme quoi, il n'en faut pas beaucoup pour contrôler un personnage à la perfection.

Autre petite particularité jouant sur l'immersion, en se concentrant sur les réflexions avoisinantes, des petites voix, et autres opinions d'un figurant virtuel, sortent du haut-parleur de la manette. Terriblement amusant ! Autre point, il est possible de consulter une carte présentant les lieux et les rébus à résoudre. Celle-ci est sur un plan large, où il est impossible de zoomer pour repérer un lieu en particulier, de quoi taper sur le système pour le coup...

Seul reproche dans tout cela ? La durée de vie... Dix mondes au total s’enchaînent rapidement. Stick It To The Man! se termine en une poignée d'heures pour le plus grand regret du joueur. L'envie de continuer se fait ressentir une fois la bête achevée. Dernier petit défaut, la rejouabilité. Le titre ne propose pas de modes supplémentaires et n'incite pas à recommencer une partie. Une fois terminée, cette production finit rapidement aux oubliettes. Dommage...