TEST - Agony : une peinture très contrastée des Enfers
Agony : Cette production porte-t-elle bien son nom ? Vous allez voir que oui, et les Enfers ne plaisantent pas...
« Je suis las d'errer sans but. » Cette citation du livre Le Ciel et l'Enfer d'Allan Kardec pourrait à elle seule résumer le scénario d'Agony. En effet, le seul fil rouge de l'aventure consiste à rejoindre la Déesse Rouge, qui se fait un malin plaisir de nous faire traverser toutes sortes de dangers. Bien entendu, il y a tout de même une raison à cela, l'identité de notre personnage et ses pêchés en étant la clé, mais comme presque rien n'est raconté oralement et que seuls des objectifs dans le menu nous disent quoi faire (et encore...), l'intérêt est plus que limité.
La fin nous a paru assez abrupte et ne récompensant absolument pas les heures passées devant l'écran.
Comptez une quinzaine d'heures pour arriver au bout de cette folie, tout dépendant bien sûr de la façon dont vous progressez et des difficultés rencontrées. Si le mode Normal vous semble trop compliqué (celui avec lequel nous avons joué), il sera peut-être plus judicieux de passer en Facile ou de personnaliser les paramètres pour réaliser un mélange des deux.
Pour augmenter la durée de vie, comptez sur la chasse aux collectibles divers et variés qui parsèment également les recoins des Enfers (tableaux, statuettes, peaux, membres servant à recomposer un corps sur une croix pour ouvrir des chambres secrètes). Vous pouvez également tenter d'obtenir toutes les fins différentes (7 au total), certaines étant visiblement bien retorses à avoir. Et sinon, il y a le mode Agonie qui consiste à terminer un niveau généré aléatoirement avec une seule vie, bon courage...
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