TEST - Call of Duty: Black Ops III - Ne résistez pas à l'appel du mastodonte
Call of Duty: Black Ops III : Le rouleau compresseur Call of Duty revient (encore), pour la onzième année consécutive, et il fait comme toujours très mal.
Commençons par un point habituellement fort des jeux Call of Duty, l’univers et le scénario qui en découle. Dans un futur proche, en 2065, la technologie militaire a logiquement évolué. Ici, pas de science-fiction, les avancées techniques sont crédibles, avec notamment un implant neuronal permettant aux soldats de communiquer par la pensée en combat, au cœur du scénario. En effet, nous incarnons un personnage anonyme, qui lors d’une mission survoltée en Égypte va perdre plusieurs de ses membres (décidément). Physiquement et moralement traumatisé, il va cependant reprendre du poil de la bête avec des prothèses, et surtout avec l’implantation d’un DNI dans son cerveau.
Une mise en scène explosive, avec des séquences mémorables et des variations de rythme.
Trahisons, remises en question de la confiance accordée à nos pairs, obligation d’agir en dehors des radars : les thématiques principales de la série Black Ops sont là, dans une histoire à l’apparence classique… jusqu’au milieu de l’aventure. À partir de là s’opère un changement radical de ton et de mise en scène, certes cohérent, mais tout de même très trouble. Autant être clair, il faut être très accroché pour ne serait-ce que suivre les avancées du scénario, jusqu’à en arriver à des péripéties et une conclusion qui en laisseront plus d’un pantois. Pour les « comprendre », c’est tout à fait autre chose. Au terme du premier passage, rares sont ceux qui oseront affirmer avoir vraiment compris l’ensemble du scénario, tant le long final se montre (volontairement ?) trouble. Il faudra probablement refaire, et peut-être plusieurs fois, le mode histoire, pour en comprendre toutes les subtilités et toute la vérité, à l’aide des informations glanées à droite et à gauche. Ce gloubi-boulga narratif compense ses faiblesses par une mise en scène explosive, avec des séquences mémorables, des variations de rythme et de phase de jeu, des boss, des level-design originaux, bref, une maîtrise complète. Pour chipoter, nous pourrions presque dire que la théâtralisation omniprésente arrive à banaliser l’explosivité de cette mise en scène, toutes les séquences restant assez mémorables, mais aucune ne surplombant le lot.
Commenter 43 commentaires
Et sur pc cest le désert
Bon dans les plus le mode zombie je suis vraiment pas fan
Et 18 ayant fait la bêta, je suis étonné.
Attentat dans l’aéroport, évasion de prison soviétique, mort de ghost
Alalala je vous aime, continuez comme ça, jusqu'à votre disparition
Plutôt que de lancer des piques qui ne font rien avancer, il aurait été intéressant que tu nous parles des bugs et sur quelle version les as-tu rencontré. Pour information le test a été réalisé à partir d'une version PS4.
Je pense pas être le seul a trouver le jeu fade. Le solo
Seul le mode zombie pour donner un peu de profondeur au jeu .