Un guidon dans les mains, une apocalypse au bout des doigts

Parlons peu, parlons bien, quoi de neuf du côté de la prise en main ? Eh bien le gameplay qui n’a pas pris une ride, mais profite à fond des muscles de la console et des talents haptiques de la DualSense pour nous faire ressentir chaque galère, chaque virage, chaque baston comme si nous y étions. La vraie différence, c’est que cette fois, la manette vibre au rythme de notre enfer quotidien. Le retour haptique retranscrit le grondement du moteur de la moto, la texture de la route, les impacts des balles, les explosions lointaines...

C’est prenant !

Même les changements de terrain se font sentir, comme si notre DualSense avait chaussé des pneus tout-terrain. Nous ressentons la pluie et l’orage entre les mains, c’est prenant ! Les gâchettes adaptatives, elles, ne sont pas là pour faire joli, elles résistent selon le type d’arme, ajoutant un poids psychologique à chaque impulsion. Nous ressentons le recul du fusil à pompe, la tension d’un tir à l’arbalète, ou encore la souplesse d’une mitrailleuse qui débite à la suite.

Chose à prendre en compte, l’accessibilité est mise à l’honneur dans cette adaptation. En effet, fini les sous-titres tristement monochromes, nous avons droit à un vrai nuancier de onze couleurs pour différencier les dialogues, les personnages et même l’arrière-plan. Transparence, fond sombre, clair ou noir, tout est personnalisable, et surtout, accessible dès l’écran de lancement du jeu. Mieux encore, un mode contraste élevé entièrement paramétrable permet de faire ressortir personnages, objets et ennemis en couleur flashy, pour ne plus jamais confondre un freaker avec un buisson. L’ATH à contraste élevé fait son grand retour pour guider efficacement dans les menus comme sur le terrain, avec un aperçu en temps réel des réglages choisis. En gros, même quand le monde s’effondre, la lisibilité ne suit pas le même sort.

Et pour ne pas finir englouti par une horde en panique, la vitesse du jeu est désormais modulable ; oui, oui, vous avez bien lu, il est possible de ralentir le temps. Nous pouvons donc réduire le tempo jusqu’à 25 %, parfait pour garder le contrôle, peu importe ses réflexes. S’ajoutent à cela des commandes reconfigurables (compatible manette Access), un centrage automatique de la caméra, des QTE simplifiés accessibles dans tous les modes de difficulté… Bref, l’apocalypse devient un peu moins excluante, sans perdre de son mordant.