TEST - Dead Cells : périple dans les enfers du Rogue-like !
Dead Cells : Si vous aimez le sang, la sueur, le challenge et la persévérance, ne bougez plus ! Le titre de Motion Twin met la barre très haut, avec des bouts de Castlevania, de Dark Souls, du Rogue-like et surtout du hardcore…
Le paramètre aléatoire peut sévèrement altérer votre expérience de jeu, les items proposés dans une partie sont différents à chaque tentative. Il faut parfois prier pour obtenir l’équipement désiré, sans quoi votre progression risque d’être de courte durée. La chance peut aussi vous sourire de temps en temps, avec une arme légendaire qui tombe des cieux et vous permet de prendre l’ascendant. Le problème étant que vous pleurez toutes les larmes de votre corps, quand vous la perdez après un échec ou une faute de parcours… Vous l’aurez compris, la pression qui pèse sur les épaules du joueur est conséquente dans Dead Cells. Le stress monte de plus en plus en progressant et l’épée de Damoclès finit toujours par vous tomber dessus avec fracas !
Il n’y a rien de plus jouissif que de nettoyer une zone en quelques actions bien maîtrisées.
Pas de temps mort dans les affrontements, la nervosité du gameplay permet d’enchaîner les tueries en un fragment de secondes. Il n’y a rien de plus jouissif que de nettoyer une zone en quelques actions bien maîtrisées. Toutefois, la lassitude finit par pointer son nez avec la répétition incessante du cycle. La découverte de nouveaux niveaux est de courte durée et quand une embûche nous bloque (généralement sur les boss), l’éternel recommencement à chaque mort devient pesant. D’autant que la sensation de progression est toute relative.
Si avec tout ça vous tenez la distance, vous allez apprécier l’aventure. L’aspect graphique et musical est très réussi, avec pour les plus nostalgiques une option rétro (qui permet d’avoir le jeu en mode 16bits au complet). Les sonorités rappellent les heures de gloire de Castlevania (le 4ème opus en tête), qui est la principale source d’inspiration du titre de Motion Twin. Plus amusant encore, vous pouvez choisir l’apparence des items de vie dans le jeu (très rares à dénicher). Il y en a pour tous les goûts, du style Castlevania, en passant par le végétarien ou encore le monstrueux. À noter également l’humour des dialogues, qui rappelle la série Kaamelot, avec un style contemporain et actuel dans un univers fantasy medieval.
Commenter 5 commentaires
Effectivement les niveaux sont procéduraux, mais au bout d'une centaine de partie (ce qui arrive assez vite) on retrouve les memes éléments.
Toutefois la mort n'est pas ingrate, puisque le fait d'accumuler des cellules vous permet de vous faciliter la vie. Entre les potions de vie X3 voir X4, les dégats ajoutés, les compétences plus rapide, tout cela vous permet de toujours mieux progresser.
La progression, justement est dure, mais un vrai sentiment de satisfaction s'en retire quand on arrive à un nouveau embranchement, ou un nouveau niveau, ou qu'on y revient. Car si les 2 ou 3 premiers embranchement vont vite devenir familier, d'autres le seront moins, et les atteindre sera vite gratifiant à chaque fois.
Mais attention ce jeu est dur, extrêment dur. Aussi, on enchaine rapidement les parties pour aller de plus en plus loin. Mais en ce qui me concerne, j'ai fini par m'en eloigner au bout de deux mois. Puis j'y reviens le temps d'une session d'une heure tous les deux jours. Je sais que j'en verrai le bout, et ce sera gratifiant. Mais j'en aurais sué. Sincèrement c'est une perle, meme si un mode "plus facile" n'aurait pas été de refus pour le père de famille que je suis. En meme temps aurait il la meme saveur avec cela.... Rien n'est moins sur.
A priori non.
Merci !