TEST - Furi : un jeu complètement dingue et ultra psychédélique
Furi : Vous aimez les beat'em all ? Vous adorez les shoot'em up ? Vous aimeriez avoir deux genres en un ? Voici donc Furi, un titre psychédélique.
The Game Bakers, un studio français, s'est lancé dans une aventure complètement folle, celle de concevoir un titre déjanté regroupant deux styles bien différents : beat'em all et shoot'em up. Un pari dangereux puisque les développeurs touchent à deux genres afin de créer un jeu unique. Furi a donc vu le jour, et nous nous sommes penchés sur la bête afin de vous livrer notre verdict. De quoi satisfaire les joueurs ? Alors ?
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Tout d'abord, bien que le titre ne soit pas étincelant visuellement parlant, la direction artistique a de quoi titiller les mirettes. Les univers sont nuancés, déjantés, dans un ton cyberpunk ultra futuriste mélangé à du Afro Samurai. Et pour cause, c'est Takashi Okazaki qui s'est chargé du design des personnages, le rendu est vraiment plaisant. Mis à part cela, les graphismes sont très simplistes. Des contours sommaires, des textures plates, quelques effets de lumière par-ci, par-là, il n'y a pas de quoi s'émerveiller pour le coup. Concernant la version PS4, nous avons constaté un petit problème technique, le tearing qui s'amuse à déchirer l’image de temps à autre. Dommage...
Nous avons du bon die & retry qui fait du bien à voir dans nos machines.
La partie qui nous intéresse, le gameplay. Ici, nous avons du bon die & retry qui fait du bien à voir dans nos machines. Un certain temps d'adaptation est nécessaire pour comprendre un minimum l'univers proposé, mais une fois les commandes maîtrisées, Furi déconnecte les neurones. Nous avons deux phases bien distinctes, d'un côté, les moments de shoot, de l'autre, les affrontements « face à face ». Pour mettre à terre un ennemi, il est possible de concentrer ses tirs, de charger une offensive au corps-à-corps, ou encore d'esquiver rapidement une attaque adversaire. La prise en main est nerveuse et dynamique, pas le temps de souffler, bref, tout est là pour amuser comme il se doit. Certains moments sont trop ardus, mourir est donc essentiel pour assimiler les points faibles de l'opposant. Une fois dans le collimateur, c'est la victoire assurée.
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