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TEST Of Lies and Rain : l’une des meilleures expériences VR de l’année sur Meta Quest 3

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Of Lies and Rain débarque sur Meta Quest 3 et s’impose comme l’une des expériences VR marquantes de l’année. Ce jeu indépendant mêle exploration, combats et énigmes avec une physique impressionnante rappelant parfois Half-Life Alyx. Voici notre verdict !

Il y a des jeux qui débarquent sans prévenir et qui finissent par nous happer bien plus longtemps que nous l'aurions imaginé. Of Lies and Rain fait partie de cette catégorie. Derrière ce titre énigmatique se cache une aventure en réalité virtuelle qui cherche à dépasser la simple démonstration technique pour offrir un récit complet, riche et soutenu par un gameplay varié. Disponible sur Meta Quest 3, le jeu nous plonge dans un univers post-apocalyptique où l’humanité tente de survivre face à une intelligence artificielle destructrice. L’idée est ambitieuse, mais qu’en reste-t-il une fois le casque vissé sur la tête ?

Entre monde réel et Data World, l’aventure ne se contente pas de changer de décor, elle renouvelle sans cesse la façon de jouer.

Dès les premières minutes, nous incarnons un personnage amnésique, perdu au milieu de décors marqués par la guerre contre l’IA A.D.E. Les ruines, les traces de destruction et les bribes de civilisation qui subsistent servent de décor à une intrigue où chaque pas soulève de nouvelles questions. Qui sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous liés à cette IA que nous affrontons ? Le jeu prend le temps d’installer ses zones d’ombre et c’est justement ce qui intrigue. Tout repose sur une tension entre ce que nous croyons comprendre et ce qui reste caché derrière les apparences.

Le cœur de l’expérience se construit autour de deux réalités. Le « monde réel », d’abord, sale, oppressant, recouvert par la végétation et les restes de civilisation. C’est là que nous explorons, que nous combattons et que nous tentons de survivre. Puis vient le « Data World », une dimension numérique abstraite où la verticalité et les formes géométriques imposent une autre logique. Passer de l’un à l’autre ne relève pas seulement de l’effet visuel : cette alternance rythme l’aventure, renouvelle les sensations et traduit la dualité permanente du récit entre mensonge et vérité.

La prise en main s’appuie sur des mécaniques classiques de la VR mais elles fonctionnent bien. Les affrontements reposent surtout sur des armes à distance, avec une visée intuitive et des sensations crédibles. Même si la variété des ennemis reste limitée, les arènes de jeu encouragent le mouvement constant et maintiennent une bonne intensité. L’escalade, elle, se démarque clairement. Pouvoir grimper, se hisser et profiter des hauteurs accentue l’immersion et, dans le Data World, cette dimension verticale prend toute sa valeur. Certaines séquences deviennent de véritables casse-têtes d’orientation où il faut analyser l’espace et trouver le bon point d’accroche pour progresser.

La physique mérite un chapitre à elle seule. Rarement un jeu indépendant en VR atteint un tel niveau de précision. Faire glisser sa main sur un coin de table, ou un mur, et sentir chaque doigt épouser l’angle donne une illusion de réalisme bluffante. Même la manipulation des objets bénéficie de cette attention. Nous pouvons les saisir directement ou utiliser une préhension à distance qui rappelle le système de lasso popularisé par Half-Life Alyx. Le clin d’œil est encore plus marqué lors du changement d’armes. Nous devons d’abord appuyer sur un bouton puis effectuer le geste pour attraper physiquement la nouvelle arme. Ces détails renforcent l’impression que le monde réagit à chacun de nos gestes. Ils constituent l’un des grands atouts du jeu.

Pour souffler un peu, le jeu intègre aussi des énigmes. Elles restent simples et ne bloqueront pas grand monde. Elles offrent néanmoins une respiration bienvenue entre deux combats. Nous aurions apprécié des casse-têtes plus relevés. Leur rôle reste toutefois évident. Elles servent à casser la routine et à maintenir un rythme équili

Eric de Brocart
Fondateur - Directeur de publication
Magicien professionnel, quand je ne suis pas derrière mon PC, photographe amateur, quand j'ai le temps et surtout un grand passionné de réalité virtuelle.
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