TEST- Oreshika: Tainted Bloodlines - Un RPG mou de prime abord, et pourtant...

D'entrée de jeu, le joueur se retrouve nez à nez avec une petite scène en animé vraiment soignée qui plonge directement dans cet univers 100 % japonais. Les graphismes apparaissent ensuite à l’écran et il faut dire que le rendu est plus que soigné et agréable à l’œil. C'est doux, c'est fin, la modélisation des personnages et autres monstres est sublime, les environnements sont propres, cela fait du bien de voir une production de ce type sur PlayStation Vita, visuellement parlant.

Les couleurs ternes, type aquarelle, donnent le ton...

Et pour cause, la direction artistique, s'inspirant grandement d'estampes et de l’ère Heian, en met plein la vue et nous fait pénétrer dans un monde enchanteur. Les couleurs ternes, type aquarelle, donnent le ton et certaines gestuelles délectent nos mirettes sans grande difficulté. Des pétales de roses jaillissent lors d'une offensive pour donner un peu de poésie à l'image. Quelques défauts à retenir ? Des décors vides, peu motivants, avec des donjons calamiteux, et une animation parfois rigide selon les situations. Mis à part cela, rien à dire.

Concernant la partie sonore, les phases d'action et d’exploration sont orchestrées par des thèmes plaisants purement nippons. Entre shakuhachi, taiko et shamisen, nos esgourdent se font envahir de diverses notes dynamiques et entraînantes de toutes parts. Pour nous submerger comme il se doit dans Oreshika: Tainted Bloodlines, le doublage est en japonais avec des sous-titres en français. Sincèrement, que demander de plus ?