TEST PowerWash Simulator : simulateur de satisfaction

Un contenu qui prend l'eau ?

Du temps, nous en avons quand même passé à nettoyer des surfaces, des véhicules et des bâtiments. PowerWash Simulator n’est pas avare en contenu, avec 38 missions qui peuvent mettre parfois plus d’une heure à être accomplies. Il y a deux types de missions : celles demandant de s’occuper de véhicules, et celles qui demandent de nettoyer des lieux ou des bâtiments. Ces dernières peuvent être très longues !

Le jeu se veut relaxant, aucun échec n’est possible.

Le jeu ne se prend pas vraiment au sérieux et c’est tant mieux. Après la voiture rouillée ou la maison qui n’a jamais connu le moindre entretien, nous avons droit à des missions plus originales, comme une grande roue de fête foraine demandant de l’activer pour atteindre tous les endroits à nettoyer, un monster truck et même un bateau en cale sèche. Il y a une certaine logique loufoque à ces missions, nous recevons régulièrement des SMS des clients pour expliquer la présence d’une telle crasse et il y a même un brin de scénario, ou du moins un fil rouge qui résulte d’un final insolite. Il y a aussi des nains de jardin cachés dans les niveaux… nous cherchons toujours la logique, mais c’est amusant.

Le joueur a également à sa disposition des escabeaux et des échelles, voire parfois des échafaudages, afin d’atteindre les endroits en hauteur, cela donne lieu à un poil de réflexion… ou à de la plateforme bafouant toutes les règles de sécurité, car il est bien plus rapide de sauter sur un toit pour le nettoyer que de descendre (ou sauter) en bas de l’échafaudage pour le déplacer de deux mètres. Bien évidemment, il n’y a aucun dégât de chute, le jeu se veut relaxant, aucun échec n’est possible, la seule frustration peut être de passer un long moment afin de trouver les dernières petites surfaces à nettoyer, mais une touche permet de mettre en lumière la saleté restante et une tablette liste toutes les surfaces, avec le pourcentage de nettoyage effectué.

Visuellement parlant, PowerWash Simulator n’est pas vraiment ce que nous pourrions appeler un jeu joli, mais le titre de FuturLab a un certain cachet esthétique, avec des éléments visuels colorés, cachés sous une couche de crasse. L’eau est cependant très jolie et la saleté plutôt détaillée. Au début de certains niveaux, comme celui du métro, c’est presque oppressant tant l’atmosphère est sombre, d’autant que la partie sonore est particulièrement austère. Nous n’avons que des bruits de fond discrets et le son de notre nettoyeur à haute pression pour nous accompagner pendant nos tâches, mieux vaut lancer un album ou une vidéo YouTube à côté.