TEST de Ragnarock : le jeu de rythme VRiking pour rockeurs et métalleux est une tuerie qui défoule !
Nous avons testé le dernier-né des Français indépendants de WanadevStudio et nous nous sommes pris au jeu pendant des heures !
Boum Boum Boum !
Les jeux de rythme sont légion en réalité virtuelle et si certains sont parfois quelconques, il y a quelques références du genre qui sont incontournables comme Beat Saber, Audioshield ou encore Pistol Whip. Se faire une place au milieu de ces titres n'est pas chose facile et les Français de WanadevStudio viennent de lancer Ragnarock, titre qui pourrait bien trouver sa place dans le top des jeux musicaux en VR. Nous l'avons testé dans sa version PC (SteamVR) mais aussi sur Oculus Quest (App Lab), voici notre avis.
Ragnarock chatouille les oreilles par une bande-son qui ne plaira pas aux midinettes !
Les mécaniques sont très simples à comprendre et la prise en main est intuitive au possible : deux maillets et boum ! Pour autant - et c'est une très bonne nouvelle pour la durée de vie - il faut un certain temps pour maîtriser les trente morceaux qui offrent tous trois niveaux de difficulté, car il y a des séquences à enchaîner qui demandent de l'attention pour être réussies. Notez que plus c'est difficile, plus le nombre de runes et la vitesse de défilement augmentent drastiquement, tandis que la perte de calories se fait sentir. Cela ne parait pas évident au premier abord, mais taper en rythme avec des maillets virtuels, cela fait bien transpirer.
♪♫ Après la tempête, il y a un jour de fête ! ♫♪
La bande-son est composée de trente morceaux de métal et de rock, et les choix qui ont été faits sont, pour un jeu de rythme, très audacieux. Même si nous avons vraiment très apprécié, il faut bien reconnaître que nous ne sommes pas ici sur des titres audibles par tous, mais c'est un régal pour qui aime les chansons de tavernes et de soirées bien arrosées. Certains titres sont d'ailleurs en français et c'est plutôt sympa d'avoir des artistes francophones comme Sabordage ou Ultra Vomit dans la playlist. Soyons un peu chauvin que diantre !
WanadevStudio a réussi un coup de maître.
La remontée des eaux prend alors la forme d'une course et voir nos adversaires dans leur propre drakkar nous dépasser (ou essayer de le faire) ajoute une pression supplémentaire. Il est possible de créer des parties publiques ou privées (code) ou de rejoindre des parties en cours. Dans ce dernier cas, les développeurs permettent, plutôt que nous faire attendre bêtement la fin d'une chanson dans le lobby, d'y participer. Même si gagner avec une ou plusieurs minutes de moins au compteur n'est pas possible, cela reste le meilleur moyen de patienter. C'est encore une très bonne idée. Sinon, nous avons apprécié ce mode compétitif qui manque juste d'un peu de convivialité et de communication entre les joueurs au moins pendant l'attente avant le départ.
Ragnarock est un jeu de rythme avec une bande-son pour fans de métal ou de rock qui défoule et devient très vite addictif tant le gameplay avec les deux maillets est intuitif et immersif. Avec ses classements et ses récompenses, il a une durée de vie assez infinie pour qui est accroc au scoring, pour les autres, il faut moins de deux heures pour faire le tour des différents morceaux. La possibilité de jouer en multijoueur est un plus non négligeable qui ajoute une pression supplémentaire via la vision du ou des drakkars adverses. Seule la bande-son composée d'une trentaine de titres tous fort rythmés et parfois grivois - dont certains en français - peut faire hésiter ceux qui sont plus tournés vers les musiques électroniques, mais à nos yeux (oreilles ?), WanadevStudio a réussi un coup de maître en arrivant à proposer un jeu musical qui mérite d'être ajouté à sa ludothèque et pourrait vraiment devenir un classique du genre.
- Simple à prendre en main
- Bande-son de ouf (métal et rock)
- Multijoueur (cross-platform)
- Défoulant et addictif
- Graphiquement réussi
- Ajustement possible de l'espace de jeu
- Classement mondial multiplateforme
- Bande-son à ne pas mettre dans toutes les oreilles
- Manque de convivialité dans le mode multijoueur