TEST THE HOUSE OF THE DEAD 2: Remake, un retour sanglant d’un mythe de SEGA ?

Du tir au pigeon… mutant

Le gameplay reste fidèle à ses racines. C’est-à-dire ? Eh bien il faut avancer en ligne droite et flinguer tout ce qui bouge. Sur ce point, difficile de bouder son plaisir... Et pour cause, abattre des vagues de zombies reste fun et nerveux. Le feeling est là, même à la souris ou à la manette. Le problème, c’est que les nouveautés sont timides et parfois mal pensées. Les armes spéciales, par exemple, sont bridées ; une seule par run, et elles sont beaucoup moins puissantes et amusantes que dans le remake du premier épisode.

Manier un curseur avec un stick enlève tout le fun et l’adrénaline propres au genre.

L’absence du fameux mode Horde (qui doublait la population de monstres à l’écran) se fait aussi cruellement sentir, alors qu’il apportait un vrai plus dans le premier remake. Et puis, parlons de l’éléphant dans la pièce : l’absence de support officiel pour les light guns. Nous parlons ici d’un rail shooter, un genre conçu pour être joué avec un flingue en plastique. Il n’existe rien pour jouir de cette expérience avec un accessoire adéquate. C’est frustrant. Alors quoi ? Nous nous tournons vers la version Switch pour obtenir un brin les sensations d’époque grâce au gyroscope des Joy-Con.

Sur le papier, l’idée est séduisante. Et pour cause, viser en bougeant la manette devrait recréer l’immersion des salles d’arcade. Dans la pratique, c’est une tout autre histoire. Le gyroscope de THE HOUSE OF THE DEAD 2: Remake s’avère capricieux, trop sensible, parfois même chaotique. Réduire la sensibilité dans les menus ne change pas grand-chose puisque le réticule part souvent en vrille au moment de tirer, ou se met à dériver tranquillement d’un côté de l’écran, obligeant à recalibrer en permanence. Nous passons alors plus de temps à recentrer notre viseur qu’à exploser des zombies. Les contrôles analogiques sont un peu plus fiables, mais avouons-le, manier un curseur avec un stick enlève tout le fun et l’adrénaline propres au genre. Difficile de ne pas grimacer en constatant qu’une version Wii sortie en 2008 offrait des sensations plus naturelles et précises que ce remake censé moderniser la formule. Catastrophe...