TEST - Thimbleweed Park : l'esprit LucasArts n'est pas mort
Thimbleweed Park : Ron Gilbert et Gary Winnick reviennent avec un jeu d'aventure de qualité, mais bloqué en 1987.
Maniac Mansion (oui, encore lui !) a lancé SCUMM, un moteur de jeu pensé pour les jeux d'aventure où le joueur a une série de verbes à sélectionner puis à appliquer sur des objets ou éléments du décor pour faire avancer l'intrigue ou résoudre une énigme. Un système bien connu des fans du genre point & click, qui fait son retour dans Thimbleweed Park.
C'est comme à l'époque, il faut se creuser les neurones pour trouver la solution.
Alors, faut-il vraiment être un gros fan des jeux de LucasArts (et de Sierra, qui prend très cher ici avec plusieurs piques) pour apprécier Thimbleweed Park ? Non, fort heureusement, n'importe qui peut se lancer dans l'aventure. Le gameplay est simple à appréhender, et surtout, Terrible Toybox a eu la bonne idée de proposer deux modes de difficultés. Le mode Casual pour les néophytes est vraiment là pour découvrir le point & click sans prise de tête, avec des énigmes simplifiées et une absence de crafting entre les objets de l'inventaire. C'est sympathique, mais du coup, la durée de vie en prend un sacré coup ! Eh oui, en Casual, comptez environ six heures pour voir le générique de fin de Thimbleweed Park, contre le double pour le mode Difficile, qui là s'adresse clairement aux habitués du point & click. Objets supplémentaires, énigmes bien plus corsées, nécessité de combiner des objets dans l'inventaire, c'est comme à l'époque, il faut se creuser les neurones pour trouver la solution, mais le sentiment d'accomplissement n'en est que meilleur.
Commenter 0 commentaire
Soyez le premier à commenter ce contenu !