TEST Wanderer The Fragments Of Fate : la version Quest enfin à niveau ?
Au vu des nombreux bugs présents au lancement du jeu, la question se pose : les mises à jours suffiront-elles à sauver le jeu?
Beauté en clair-obscur
En ce qui concerne la jouabilité de manière plus générale, Wanderer The Fragments of Fate apporte de très bonnes choses mais pèche sur d’autres. Nous avons apprécié une physique des plus réaliste et à un grand nombre d’interactions avec les éléments du décor que nous pouvons utiliser ou même briser. Cela se remarque dès les premières secondes du jeu où nous avons l’occasion de manipuler un lapin en peluche. Ce dernier réagit de manière tellement naturelle qu’il nous a donné l’impression d’être réel. Contrairement à d’autres productions, les lois de la gravitation sont ici assez bien respectées et quand vous lancez un objet, il atterrira plus ou moins loin en fonction de son poids et de la puissance que vous avez utilisé. Vous verrez, il est plutôt satisfaisant de faire valser une tasse à plusieurs dizaines de mètres à l’aide d’une batte de baseball.
A la manière Code Quantum...
Loin de nous l'idée de comparer du PCVR et de l'autonome, mais au vu des graphismes de la version 2022 et des différents reports de sortie, nous étions en droit d'espérer du lourd visuellement. Le jeu ayant été annoncé sur Meta Quest 2, c’est une partie de nos espoirs qui se sont envolés. Bien sûr, la bête est capable de prouesses techniques, en témoignent les rendus sur Asgard Wrath 2, encore faut-il que l'optimisation soit de la partie. Malgré tout, le casque n'en reste pas moins inférieur à son cadet niveau visuel, puissance, et mémoire. Ainsi, Wanderer The Fragments of Fate souffle le chaud et le froid. Quand nous nous trouvons dans des endroits plus restreints, le jeu est beau, les rendus sont propres, de bonne qualité et détaillés, tout comme les armes et les objets mis à notre disposition qui sont parfaitement modélisés.
Petit plus, toujours à la manière de la série télévisée, quand nous prenons possession d’un corps, un miroir ou une surface polie nous permet de voir notre reflet afin de mieux nous identifier au personnage. Cependant, cet effet est plutôt rare dans le monde vidéoludique car demandant pas mal de ressources et cela se remarque justement ici par de gros effets de rémanence. Si notre image bénéficie d’un alter ego tridimensionnel passablement détaillé, l’espace nous entourant est souvent flou mais parvient à donner l’illusion. Il semble que la technique utilisée ici soit de l’environnement mapping, c’est-à-dire une représentation d’un environnement 3D préenregistré qui procure un résultat non pas parfait mais convainquant.
Commenter 0 commentaire
Soyez le premier à commenter ce contenu !