TEST - Yo-kai Watch 2 : une suite, vraiment ?
Yo-kai Watch 2 : Le jeu de rôle familial qui a fait un tabac au Japon arrive enfin en Europe, de quoi ravir les petits et grands enfants ?
Et malheureusement, ce manque d'innovation se retrouve à tous les niveaux. Le système de combat ? Il n'a quasiment pas bougé. Il s'agit toujours d'affrontements où trois Yo-kai s'opposent à trois autres, avec la possibilité de changer notre groupe en faisant tourner une roue sur laquelle nous pouvons placer six de nos compagnons. Ceux-ci attaquent automatiquement et sans aucun contrôle du joueur sur les coups choisis, aucun ne pouvant d'ailleurs être appris ou modifié, sauf en cas d'évolution. Leur force se différencie par des points de statistiques propres, et des types leur donnant des forces ou faiblesses sur les autres.
La plupart des fantômes ont un character design assez insipide.
Du côté des Yo-kai en eux-mêmes, même topo. Mis à part quelques exceptions notables, la plupart des fantômes ont un character design assez insipide, allant du miroir à la brique de toit en passant par la vieille dame, l'algue de mer et le gros démon suant. Ceux qui ont une esthétique un peu moins choquante sont certes plus originaux, mais en rien mémorables, malgré l'envie de leur donner un peu de personnalité dans des quêtes secondaires ou des petites discussions.
Leur évolution se fait désormais soit par niveau, soit par fusion avec des objets ou d'autres Yo-kai : clairement, il est très vite obligatoire d'avoir un guide sous la main pour connaître les possibilités offertes par le Médallium, l'accessoire listant tous les monstres du jeu. Bon point, en revanche : le système de capture, nous invitant à battre notre adversaire et à utiliser des objets pour renforcer les chances qu'un ennemi rejoigne nos rangs, est plus permissif, et les esprits sont plus souvent invités à compléter notre Médallium.
Commenter 2 commentaires