TEST - Thomas Was Alone : un vrai plaisir solitaire ?

Plus concrètement, Thomas Was Alone est une ode aux environnements confinés (nous parlons bel et bien d’intelligences artificielles emprisonnées), donnant naissance à moult occasions de faire parler nos talents dans le genre plateforme. Un stick pour avancer, un autre pour bouger la caméra (utile pour se localiser) et une touche pour sauter. Vous l’aurez compris, le gameplay ne va pas chercher bien loin. Il faut dire qu’il sert un objectif des plus clairs : amener des quadrilatères dans des portes épousant leurs silhouettes.

Tout est un peu trop facile

Pour corser un peu les débats, les décors se veulent aussi bien verticaux qu’horizontaux tandis que des différences existent entre les "personnages" que nous contrôlons. Selon leur forme, leur couleur et leur caractère (dans une moindre mesure), ils disposent de capacités spéciales (certains peuvent bondir plus haut, servir de trampoline, inverser l’axe des abscisses, aller sur l’eau…). L’idée est donc de les associer pour aller vers la sortie et éviter les pièges (en switchant d’une IA à l’autre, via la gâchette ou même l’écran tactile si vous êtes sur PSVita).

À part ça, Thomas Was Alone se compose de dix chapitres thématiques, chacun nourri par autant de niveaux. Sur la centaine d’énigmes proposées, seule une poignée offre vraiment un challenge un peu casse-tête (il n’y a pas vraiment d'impression de difficulté montant crescendo). C’est d’ailleurs le plus gros défaut de cette production indépendante : si vous pigez vite, tout est un peu trop facile et le trip est bouclé rapidement (3 heures, grand maximum). Après, vous pourrez toujours tenter de battre vos chronos pour apparaître en tête dans les classements.