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Mortal Kombat impliqué dans la mort d'une fille de 7 ans

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Dramatique incident aux Etats-Unis. Deux adolescents tuent une petite fille, après avoir joué à Mortal Kombat.



Deux adolescents, une jeune fille Trujilo et son petit ami Lamar, âgésde respectivement 16 et 17 ans s'en sont pris à une petite fille de 7ans, Zoe, demi-soeur de Trujilo, qu'ils gardaient. Ils ont roué decoups la petite jusqu'à ce qu'elle soit inconsciente.
Après son arrêt respiratoire, les adolescents ont appelé lessecours, et effectué un massage cardiaque. Mais les secours sontarrivés trop tard et la petite fille a succombé à ses blessures àl'hôpital.

L'autopsie a révélé que Zoe présentait de nombreux hématomes, et de multiples traumatismes.

Lamar a avoué être en train de jouer à Mortal Kombat un peu avantl'incident. Quand on lui demande pourquoi il a continué de la frapperalors qu'elle l'a supplié plusieurs fois d'arrêter, il répond : "Oui,elle m'a demandé d'arrêter. Je ne sais pas. J'étais ivre."

Les médias américains se sont emparés de l'affaire, et titrentainsi cette information : "Des adolescents du Colorado inculpés pour lemeurtre d'une fille de 7 ans, avec les mouvements du jeu MortalKombat", ou encore "Meurtre à la Mortal Kombat : Zoe Garcia tuée par sasoeur et son petit ami".
Les médias montrent clairement du doigt les jeux vidéos. Cetteaffaire risque d'ouvrir une nouvelle fois le débat sur leur violence.




La violence des jeux vidéos est-elle seule à l'origine de ce drame ?Les médias s'acharneraient-ils sur les jeux vidéos ? Si c'est le cas,pour quelles raisons ?

Pour mémoire, il y a eu des précédents dans plusieurs pays avecd'autres jeux. Récemment en France un adolescent s'est défenestré aprèsune trop longue coupure de connexion internet lui faisant perdre dutemps de jeu en ligne. On se rappelle également que la Chine a mis enplace des réglementations très strictes sur les temps de jeu en lignesuite à de nombreux suicides liés aux MMORPG. Les premiers cas viennentde Corée ou ces jeux sont très implantés également.

Bien que ces cas restent des phénomènes très isolés et représentant uneproportion infime des joueurs, ils sont systématiquement mis en avantpar les médias et les associations de défense des consommateurs pourrappeler que l'abus, quel qu'il soit, est néfaste et que lesadolescents restent plus fragiles face à des systèmes de jeux penséspour être toujours plus captivants.


Selon vous, à qui doit-on envoyer une "fatality" ? Au jeux vidéos, ou aux réactionnaires ?




Merci à kasimodem pour son ajout.



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