PREVIEW - Fuse : nos premières impressions
À quatre, la fête est-elle plus folle ?
Fuse, naguère connu sous le nom d’Overstrike, n’est autre que le nouveau jeu d’Insomniac Games, papa de Spyro, Ratchet & Clank et de la trilogie Resistance. Jusqu’à aujourd’hui, le studio était attaché aux consoles estampillées PlayStation, mais une fois n’est pas coutume, il a décidé d’aller voir si l’herbe n’était pas plus verte à côté. Avant de vérifier si ce saut dans le grand bain du multi-support est réussi, nous avons pu essayer le titre durant quelques minutes. Qu’a donc donné ce premier rendez-vous, qui plus est en ce jour de Saint Valentin ?
Gagne à être joué en très bonne compagnie
Forcément, chacun des quatre héros possède ses propres spécificités, à savoir une arme Fuse et un pouvoir. Ainsi, Jacob est doté d’une arbalète dont les carreaux peuvent s’avérer de véritables pièges (ils s’enflamment pour créer des dégâts en chaîne). Dalton, le mammouth de service, arbore un bouclier qu’il peut déplacer (pratique pour ses amis) ou poser. Les filles, elles, ne sont pas en reste. La jolie rousse Izzy est capable d’invoquer une zone de régénération tandis que Naya a la faculté de se rendre invisible. Son joujou, le Warp Rifle, est d’une efficacité déconcertante : tirer sur l’ennemi le fera exploser, lui et les alentours.
Si Fuse n’étonne pas dans son gameplay (la prise en main se situe dans la droite lignée des autres TPS, avec couvertures et tout le toutim), il offre en revanche une ribambelle d’éléments exotiques, autant dans l’arsenal que dans le design des ennemis (robots, soldats volants, …). Pour le coup, il confirme qu’il est bel et bien une production Insomniac Games (c’était déjà le cas dans les Ratchet & Clank et les Resistance). Concernant l’histoire, elle ne devrait pas transcender le genre plus que cela (elle s’articule autour d’une ressource qui, entre de mauvaises mains, plongerait le monde dans le chaos), même si plusieurs factions semblent engagées dans la bataille.
Au final, Fuse est l’archétype du jeu qui gagne à être joué en très bonne compagnie. Certes, Insomniac Games a pensé aux solitaires, mais il n’est pas certain que cela soit suffisant pour gommer le sentiment de "déjà-vu" qui ressort de la prise en main ou des sessions annexes (les parties en Echelon consistent en douze vagues à abattre, soit rien de foncièrement original). Bien sûr, ça fuse de partout…