TEST - Anarchy Reigns : le chaos, c'est maintenant

En solo, n’espérez pas rester devant Anarchy Reigns des heures durant. En 4/5 heures, les deux aventures sont pliées, quelle que soit la difficulté choisie. Le challenge, même en difficile, n’est pas forcément présent, sauf sur quelques passages un chouia plus retors que les autres. La rejouabilité – qui consiste grosso modo à refaire le jeu en optant pour l’autre camp – n’apporte pas grand chose, eu égard à l’unique fin prévue par les scénaristes. C’est dommage et beaucoup penseront que PlatinumGames a loupé le coche.

En 4/5 heures, les deux aventures sont pliées.

Qu’à cela ne tienne, il y a le multijoueur, lequel devrait être encore plus accessible une fois que le titre sera disponible dans nos contrées (ou pas car une ligne indiquant "Région : Japon" pourrait annoncer un multijoueur verrouillé suivant les régions du monde). Outre le fait qu’il nous octroie la possibilité d’incarner tous les fous furieux et folles furieuses de l’univers d’Anarchy Reigns, il se base sur la même maniabilité et la même nervosité que les sessions en solitaire (des éléments sont mêmes personnalisables). Sans surprise, les concepteurs ont soigné le mode online, en offrant une tonne de possibilités, en équipe ou non et en autorisant jusqu’à 16 invités. Entre la bataille royale, le match à mort en équipe, la baston en duo, le match à mort en duo, le match à mort, le match en cage, la capture du drapeau, la capture du drapeau à 3 équipes, la baston en équipe, le deathball ou encore la survie, il y a largement de quoi faire, si tant est que les joueurs suivent et ne l'abandonnent pas au bout de quelques jours.

En revanche, Anarchy Reigns n’est pas exempt de petits bugs, parfois mineurs, tantôt gênants. Par exemple, le lock a tendance à rendre folle la caméra, ce qui rend l’action confuse de temps à autre. À noter également, quelques objectifs mal annoncés : le jeu nous demande de tuer 6 ennemis en 10 minutes, alors que c’est 10 méchants qu’il faut occire. Niveau finitions, il reste donc des choses à revoir.