TEST – Dead Island: Riptide – Croquer ou se faire croquer ?

Ne mâchons pas nos mots, exprimons-nous sans ménagement, Dead Island: Riptide, d'un point de vue graphique, s'apparente à un zombie en décomposition... En gros, et pour être clairs, c'est répugnant. Pour ce nouvel opus, les développeurs ne se sont pas du tout cassés la tête. La firme a tout simplement repris son travail de base, changé les environnements, peaufiné deux ou trois pixels et balancé le tout sur une galette.

Qu'avons-nous retenu de l'aspect visuel ? De l'aliasing par-ci, par-là, du tearing à foison, des problèmes d'affichage de textures, le tout agrémenté de ralentissements sans oublier les bugs de collisions.

C'est d'un grotesque à réveiller un mort

Eh oui, par moments, il nous est arrivé de voir un cadavre ambulant coincé dans un mur. Le plus choquant dans tout cela ? Lorsque nous décapitons un ennemi, la tête roulant sur le sol change de forme. Les contours deviennent alors sommaires et basculent sur un nouveau design... C'est d'un grotesque à réveiller un mort. Nous retrouvons également une animation rigide au niveau des personnages et avons toujours cette sensation de visualiser des robots dépourvus d’âme. De plus, ces protagonistes ont été modélisés avec un effet plastique pas très attrayant ; un peu comme une poupée qui aurait manqué son assemblage dans son usine de conception.

Du bon tout de même à prendre en compte ? Les décors sont variés et vastes. De temps à autre, nous avons pu admirer des plans de plages et forêts tropicales plutôt bien réussis. Idem pour les jeux d'ombre et de lumière : parfois c'est vraiment au poil, parfois c'est à mourir de rire. Et ? C'est tout ? Malheureusement...