PREVIEW de Assassin's Creed Valhalla : 6h de jeu à la Mercie des fils de Ragnar
Assassin's Creed Valhalla : Nous avons pu rejouer pendant plusieurs heures à ce nouvel épisode au temps des Vikings, l'occasion d'apprécier plusieurs de ses nouveautés.
La jolie colonie de vacances ♫
En amont du premier Ubisoft Forward, nous avions eu l'occasion de prendre en mains Assassin's Creed Valhalla, qui partait sur de bonnes bases, bien que nous sentions qu'il manquait alors de finition. Après y avoir rejoué pendant six bonnes heures sur une build plus récente, nos craintes sur la partie technique ont bien diminué, sans totalement disparaître. Outre quelques imperfections classiques qui se retrouvent dans les précédents épisodes, tels que des textures scintillant par moment ou de légers soucis de physique (la barbe d'Eivor pointant vers le haut, amusant), rien n'est véritablement venu entraver notre session hormis quelques chutes de framerate lors de cinématiques, qui n'étaient visiblement pas dues aux conditions de test (streaming). Fin de génération et de trilogie oblige, l'effet waouh est lui bien moins présent côté graphismes, mais les environnements arrivent à nous charmer sans mal, avec des jeux de lumière par moment saisissants et une amélioration du rendu des visages assez appréciable.
Nos craintes sur la partie techniques ont bien diminué, sans totalement disparaître.
Auprès d'Eydis, nous avons pu créer notre Jomsviking, homme ou femme, dont le système de personnalisation de l'équipement reprend celui d'Eivor, couplé à plusieurs apparences prédéfinies. Cet avatar pourra être partagé sur la Toile et fait partie de notre équipage lors des Raids, une nouveauté qui semble plutôt pas mal, mais dont il faudra juger de l'intérêt sur la longueur. Plusieurs bornes servent à installer des objets de décoration purement cosmétiques (monolithe de pierre, râtelier d'armes, statues romaines, etc.), tandis que des emplacements peuvent accueillir des PNJ aux fonctions bien utiles pour faire grandir la colonie, telles que le cartographe Olsen. Une fois sa demeure bâtie avec les ressources à notre disposition, il nous vend des cartes servant à révéler les emplacements de Livres de savoir, pièces d'équipement, lingots et autres matériaux cachés. Plusieurs installations servent elles à augmenter le bonus de festin, comme la maison d'Alvis et Holger, faire la fête étant important au sein du clan.
Odin est avec nous !
Si nous avions tenté sans grand succès de nous la jouer Assassin lors notre précédent essai, tous les bons réflexes sont revenus après quelques échauffements contre les mannequins présents autour du Bureau, que ce soit par-derrière ou depuis les hauteurs avec notre « attaque discrète », pouvant être chargée. En effet, plusieurs paramètres entreront en jeu pour tuer ou non en un coup notre cible, dont la Puissance d'Eivor et de l'ennemi. Concernant la furtivité, dans certaines zones urbaines telles que les grandes villes, notre personnage place automatiquement sa capuche sur sa tête, un raccourci permettant également de s'en équiper à l'envie pour se faire plus discret. En revanche, cela ne fait pas office de passe-partout et l'IA ennemie peut nous tomber dessus au moindre pas de travers.
Le monde ouvert fourmille de vie et d'activités qui n'attendent que notre passage.
Le monde ouvert fourmille de vie et d'activités qui n'attendent que notre passage, avec parfois de bien drôles de rencontres. D'une femme faisant semblant d'être retenue prisonnière à un improbable duo cherchant à faire flamber une maison pour s'entraîner aux Raids - surnommé à juste titre Dull & Duller par Eivor -, en passant par un ménestrel nous offrant la clé de son trésor, les situations sont nombreuses et nous ont paru bien écrites. En revanche, croiser un Zealot peut vite nous coûter la vie, surtout lorsque ce dernier a 90 de Puissance et nous seulement 20... Ce type de guerrier patrouillant le monde prend la succession des Phylakes et mercenaires, cherchant à rapporter notre tête à l'Ordre des Anciens. Pour déstresser après leur avoir échappé, rien de tel que d'empiler des pierres avec le mini-jeu du cairn ou boire jusqu'à plus soif dans un concours de beuverie, qui deviennent bien plus fun une fois l'habitude prise.
A Game of Thrones
Cet affrontement s'inscrivait dans la Saga du faiseur de roi (The Kingmaker's Saga), qui a servi à introduire dans le récit plusieurs figures historiques, dont Ubba et Ivarr Ragnarsson, aux personnalités diamétralement opposées. Après la lutte face au vil Rued pour aider le jeune Oswald en Est-Anglie, il était cette fois question de déposséder le roi Burgred de Mercie de son trône pour le remplacer par un allié des deux frères, Ceolwulf. Au programme, entre autres, un assaut de la forteresse de Tamworth suivi d'une longue recherche de Burgred à travers une série de quêtes nous emmenant par exemple à Ledecestre, ce dernier ayant fui comme un couard. L'infiltration était d'ailleurs encouragée à plusieurs reprises, avec un level design permettant globalement de parvenir à nos fins sans trop de soucis. Les grandes lignes du récit ont ici véritablement eu lieu et nous font donc participer d'assez près à l'Histoire, sans trop forcer pour faire d'Eivor le sauveur de la situation, ce qui est fort appréciable.
Les bribes du récit que nous avons jusqu'à présent aperçues nous rendent quant à elle confiants sur les possibilités scénaristiques.
En revanche, nos quelques opportunités de parkour ont confirmé notre ressenti, qui ne devrait pas changer avec une sortie si proche, à savoir que les déplacements sont par moments assez imprécis, dans la lignée d'Origins et Odyssey, bien que restant parfaitement fluides lors des phases d'escalade. Enfin, terminons par quelques mots au sujet des Raids. Ils peuvent être réalisés assez brutalement en débarquant sur la rive depuis notre longship puis en saccageant et pillant tout sur notre passage, dans la plus pure tradition viking, ou un peu plus discrètement en réussissant à atteindre le coffre seul, puis en appelant nos compagnons pour lancer l'offensive. Entre les incendies et explosions pouvant survenir, nous ressentons bien tout ce côté barbare et guerrier lors de ces moments de pillage.
Nos nouvelles impressions : Vivement !
Assassin's Creed Valhalla est bien parti pour mélanger avec brio la plupart des éléments ayant séduit les fans de la licence au fil des épisodes, tout en poursuivant sa trajectoire d'Action-RPG pleinement assumée et en ayant sa propre identité visuelle, sonore et culturelle. Retour de l'aspect gestion avec la colonie et d'un gameplay plus traditionnel à base d'assassinat et de discrétion sociale, mais qui peut laisser place à des combats bien viscéraux, exploration moins dirigiste et bien plus nous attendent en compagnie d'Eivor, laissant présager de très nombreuses heures d'amusement. Avec la présence de Ceux qu'on ne voit pas et de l'Ordre des Anciens en toile de fond d'affrontements pour le contrôle de l'Angleterre, couplée à des personnages hauts en couleur, les bribes du récit que nous avons jusqu'à présent aperçues nous rendent quant à elle confiants sur les possibilités scénaristiques. Il ne reste désormais plus qu'à transformer l'essai !
Assassin's Creed Valhalla est actuellement disponible en précommande chez différents revendeurs, que nous avons listés dans un article dédié.