PREVIEW de Daemon X Machina : un Arsenal plein de potentiel
Daemon X Machina : Nous avons enfilé notre tenue de pilote pour manœuvrer un mecha sur Switch. L'essai nous a-t-il convaincus ?
Mecha X Customisation
Cette année, le First Studio de Marvelous va proposer une toute nouvelle licence exclusive sur Nintendo Switch, Daemon X Machina. Sous ce nom se cache un jeu d'action intense mettant en scène des affrontements entre mechas. Suite à la démo Missions prototypes et aux retours des joueurs, les développeurs ont revu divers éléments et nous avons eu la chance de prendre le démon par les cornes durant 45 minutes pour juger des améliorations et mesurer le potentiel de ce jeu, le tout en mode TV.
Les développeurs donnent ici aux joueurs les moyens de créer le mecha de leur rêve.
Pour commencer, la patte artistique de Daemon X Machina ne se veut pas photoréaliste, mais proche d'un style manga ou anime, ce qui lui confère pour le coup une identité assez unique. Malheureusement, le jeu est bourré d'aliasing et un effet de flou se fait ressentir, que ce soit sur certains éléments au premier plan ou en fond. La bande-son est elle assez rock'n'roll, voire metal par moment, avec quelques thèmes plus posés de ce que nous avons relevé. Bref, elle envoie du lourd et colle plutôt bien à l'action proposée à l'écran.
Marvelous n'a pas été avare en éléments de personnalisation, qui sera à n'en pas douter l'un des points forts du jeu. Cela passe en premier lieu par la création de notre Outer, nom donné aux pilotes de mechas, à l'apparence modifiable de bien des manières : sexe, teinte de peau, coiffure et divers éléments du visage allant jusqu'à une hétérochromie des yeux, ainsi que les couleurs de notre combinaison. Il dispose aussi d'arbres de talents dont tous les éléments peuvent être débloqués, moyennant du temps et des crédits, renforçant nos aptitudes au combat. L'Arsenal, le robot que nous pilotons, dispose lui aussi de ce type d'options, avec des peintures et décalcos à appliquer sur chaque partie de son corps de métal, mais surtout d'un choix à première vue varié de pièces à débloquer au fil du jeu. Et autant dire qu'il faudra prévoir de passer des heures dans les menus pour créer le mecha de nos rêves, car chaque élément dispose d'un nombre assez conséquent de statistiques à prendre en compte, de quoi filer des maux de tête si ce n'est pas votre tasse de thé.
De l'action à foison
Une fois que tout est prêt, il est donc temps de partir au combat via l'écran de sélection des missions, classées selon leur difficulté de E à A, disposant toutes d'un objectif principal et plusieurs secondaires, pour une rejouabilité assurée.
Le potentiel est donc clairement là pour vivre des batailles endiablées.
Un booster à utiliser au sol ou en vol permet de se déplacer plus vite, et trois modes distincts augmentent au choix l'attaque, la défense et la mobilité. Oui, l'Arsenal porte bien son nom ! Cerise sur le gâteau, il est même possible de créer un double d'un simple clic du joystick droit, piloté par l'IA. Si cette fonction est fort utile lorsque l'ennemi est en surnombre, elle consomme des femto, une énergie se régénérant avec le temps, à utiliser intelligemment lorsque la situation l'exige donc. Dans l'ensemble, la prise en main n'est pas si difficile, mais demandera de l'apprentissage. Le potentiel est donc clairement là pour vivre des batailles endiablées.
Nos premières impressions : bon !
Nous sommes donc ressortis plutôt surpris de cet essai. Daemon X Machina ne devrait pas avoir de mal à trouver son public, à savoir les amateurs d'action et de robots n'ayant pas peur des longues heures de grind pour améliorer leur Arsenal. Reste à espérer que l'enchaînement de missions ne sera pas trop répétitif dans le temps et que le scénario tienne la route. Quant au gameplay nous ayant paru un peu brouillon, il faudra voir si une fois parfaitement dompté, le ressenti restera identique.