Test Xbox 360

Test : 5 heures avec Damnation

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Nous avons testé Damnation, le dernier titre de chez codemasters, et nous vous faisons partager nos premières impressions sur cet outsider. Mérite-t-il sa place dans votre logithèque ?

Le jeu commence donc par une cinématique expliquant plus ou moins le "pourquoi du comment" et le "pour qui et pour quoi" de ce qui amène nos héros à être là. La cinématique, sans être excellente, est de bonne facture et se laisse regarder jusqu'au moment où il faut prendre les commandes et commencer le prologue du jeu. A partir de là, tout en jouant, nous apprenons les manipulations de bases du personnage. Une espèce de tutoriel ludique très bien fait et totalement fondu dans le scénario qui plonge rapidement dans l'atmosphère grandiose des espaces du jeu dès les 3 premières minutes.

L'ergonomie est d'ailleurs très bonne et la prise en main est assez immédiate. Ce qui saute aux yeux assez rapidement, ce sont la grandeur des niveaux, la liberté d'action pour résoudre un passage et surtout la verticalité de l'action.

Comme annoncé par l'éditeur, les niveaux sont effectivement très grands et au bout de 5 heures de jeu, nous en sommes arrivé "quelque part" au début de l'acte 3. Toujours en parlant de sauvegarde, le jeu n'en propose qu'une seule et donc, vous ne pouvez pas jongler sur plusieurs parties à la fois. Pensez donc à mettre votre sauvegarde à l'abri...

Pour revenir au jeu, les épisodes sont constitués de plusieurs niveaux à traverser à pied ou au guidon d'une moto futuriste et franchement le fun est au rendez-vous. Avec l'enchaînement des phases de combats et d'exploration, il n'y a pas vraiment de quoi s'ennuyer. Nous avons choisi de démarrer l'aventure en mode Professionnel (le plus haut niveau disponible au départ) et le jeu ne présente pas de difficulté outrancière qui rebuterait un joueur lambda comme nous.

 

 

De plus, les sauvegardes automatiques sont bien placées et n'allongent pas la durée de vie artificiellement en obligeant à reprendre le tout 25 minutes plus tôt lors d'un décès inopiné. Petit détail appréciable, lors d'une "simple" chute mortelle, la reprise se fait au point de chute et non au point de sauvegarde comme lors d'une mort moins "accidentelle". Appréciable et apprécié par les maladroits.

Le personnage ne peut porter "que" trois armes : une de poing et deux qui se tiennent à deux mains. Il y a 8 armes différentes dans le jeu plus les mines à exploion commandée. Pendant notre test nous avons trouvé ce qu'il faut pour réduire du vilain à néant et nous avons ainsi usé et abusé du fusil à lunette qui permet de sniper ses ennemis (qui a dit "tir à la tête" ?) et du fusil mitrailleur très efficace de près. Les deux armes de poing, le pistolet et le pistolet clouteur, permettent de tirer même lorsque notre personnage est accroché sur une corniche ou en train de glisser le long d'une corde. Pratique pour tuer des ennemis en restant bien protégé. Cette possibilité de tir à une main est aussi exploitée lors des déplacements à moto, par le passager, afin de se debarrasser de rencontres désagréables. Notez bien, qu'il est  possible et encore bien plus fun d'écraser directement les  gredins armés avec la moto (NDLR : sans doute un moment de nostalgie du testeur en pensant à Carmaggedon 2000 et ses fameux "bonus artistiques")

Même si le jeu est scripté et qu'il y a de réelles obligations de passage, la liberté d'action est relativement grande avec, très souvent, plusieurs possibilités pour arriver au même point. Ainsi, il est même, lors de phase de combat, possible de prendre à revers les ennemis. Amusant.

Les passages en motos sont assez longs et même si le pilotage est plus proche de celui dans GTA que celui de SBK, il y a un certain amusement à parcourir les quelques kilomètres de canyons, tuyaux, et falaises à traverser. Marche avant, marche arrière, sauts, tout est permis au défi des lois élémentaires de physique mais c'est cela colle bien au genre. Dans ce mode, il y a des passages de transition où il faut éviter de tomber dans le profonds ravins et d'autres où les "gros pas beaux" essayent de vous faire mourir à coup de hache et de fusils. Comme dit plus haut; il est vraiment amusant d'écraser ces pauvres gars avec la moto et, en prime, il y a même un trophée (succès) à la clef pour ce genre de sport (NDLR : spoiler inside)

Pour le reste, le mélange entre exploration pour trouver son chemin et les phases de combats est assez équilibré. Au passage, les cinématiques sont vraiment bien intégrées dans l'histoire et ne sont pas obligatoires si jamais vous aviez envie de repartir pour un deuxième tour en mode expert une fois fini le jeu une première fois.

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Commenter 5 commentaires

jamesdark
Je l'ai testé et, désolé mais j'ai vraiment détesté (quel jeu de mots !! "testé, "détesté"..... ), mais bon, comme on dit : les gouts et les couleurs ça ne se discute pas. Bon je retourne sur Sacred 2
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Eric de Brocart
effectivement, le mot "détesté" indique ton ressenti personnel mais ne remet pas en cause le titre lui même.

Perso, je n'aime pas du tout Street Fighter IV par exemple, mais si je devais le tester, je lui donnerais pas forcément une mauvaise note...
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