Test Switch

TEST Donkey Kong Bananza : l’art de la destruction

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Donkey Kong Bananza, exclusif à la Switch 2, nous propose de tout casser pour repartir sur des bases saines. Et ça fonctionne terriblement bien ! Voici notre avis sur le jeu, sans aucun spoiler.

Symphony of Destruction

Donkey Kong Bananza propose un gameplay de jeu de plateforme en 3D, c’est la même définition que Super Mario Odyssey et pourtant, le titre n’a rien à voir. Ici, pas question de sauter sur des immeubles avec une casquette magique, DK a une capacité bien à lui : celle de pouvoir quasiment tout casser avec ses poings.

Donkey Kong Bananza a bien plus de choses à proposer que de la destruction.

La plateforme reste assez secondaire dans Donkey Kong Bananza, le but ici est de frapper le décor devant, sur ou sous nous pour se frayer un chemin dans les strates, les niveaux du jeu. Au début de l’aventure, c’est quasiment régressif - mais terriblement jouissif -, il suffit de tout casser pour obtenir de l’or, des rondelles de bananes (à échanger contre des vraies bananes) et des bananes, qui font office de points de compétences pour améliorer nos capacités. Après une heure de jeu, nous avons commencé à craindre une extrême répétitivité, mais Donkey Kong Bananza a bien plus de choses à proposer que de la destruction.

Au fur et à mesure des strates, de nouvelles surfaces s’offrent à nous. Si la terre (ou des équivalents) reste présente et peut être cassée d’un coup de poing, nous avons également à faire à des murs d’acier, des ronces, de l’eau, de la neige, etc. Certaines de ces surfaces ne se laissent pas faire, il faut par exemple dénicher une pierre explosive pour détruire l’acier, ce qui donne lieu à un peu de réflexion. DK est en effet capable de saisir un bloc au sol pour le lancer au loin, mais aussi de le jeter sous lui pour avoir un double saut ou encore de surfer dessus pour se déplacer rapidement sur des surfaces dangereuses. De quoi grandement varier le gameplay ! Sinon, il y a un autre moyen de s’en sortir : faire appel aux pouvoirs de Bananza.

Dans quelques strates, DK et Pauline font la rencontre de doyens, tous reconvertis en DJ et qui nous offrent un pouvoir à utiliser temporairement. Plusieurs transformations sont possibles, comme Bananza Kong pour justement briser l’acier, Bananza Autruche pour voler et planer et Bananza Zèbre pour courir sur les surfaces légères comme la neige et l’eau. Le titre gagne grandement en profondeur au fil des strates et des doyens rencontrés, certains passages tiennent davantage du jeu de réflexion que de plateformes. Les pouvoirs sont variés et vraiment fun à utiliser, c’est un régal de foncer en Zèbre ou de tout détruire plus facilement en Kong !

Clint008
Rédacteur - Testeur

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