TEST Echoes of the End : un God of War fatigué en Islande qui manque de souffle

Une histoire classique...

Parlons peu, parlons bien, l’histoire dans tout cela ? Le jeu ne révolutionne rien. Sauver un frère enlevé par l’Empire, déjouer une conspiration qui menace le monde... Nous sommes clairement en terrain connu. L’intrigue déroule ses codes sans grande surprise, au point de frôler parfois le cliché. Pourtant, malgré ce manque d’originalité, quelques dialogues bien écrits et le lien entre Ryn et Abram apportent suffisamment d’émotion pour maintenir l’intérêt.

Les énigmes constituent une belle surprise.

Le contenu, lui, privilégie les puzzles et l’exploration. Les énigmes constituent une belle surprise. Entre variées et ingénieuses, elles tirent parti des pouvoirs de Ryn et évitent la monotonie. Les zones à explorer sont plutôt linéaires, mais quelques chemins annexes réservent des trésors et de petites touches de lore. C’est maigre comparé aux mastodontes du genre, mais l’essentiel est là pour soutenir la progression.

Combien de temps pour arriver au bout du tunnel ? Comptez une vingtaine d’heures pour voir le générique final. Ceux qui prendront le temps d’arpenter chaque recoin et de collectionner les améliorations de santé et de mana prolongeront un peu l’expérience. Pas de quoi remplir un été entier, mais assez pour un voyage rythmé, à défaut d’être mémorable.

Par contre, s’il y a bien un domaine où Echoes of the End ne déçoit pas, c’est l’ambiance sonore. Les musiques, inspirées par les tonalités nordiques, accentuent à merveille la dimension mystique de cette odyssée. Certaines mélopées accompagnent les phases d’exploration avec délicatesse, tandis que les affrontements se parent de chœurs puissants qui renforcent la tension. Ajoutons à cela un doublage convaincant qui donne de l’épaisseur aux personnages, et nous avons là une bande-son qui relève indéniablement le niveau.