TEST Echoes of the End : un God of War fatigué en Islande qui manque de souffle

Une fin en demi-teinte

Echoes of the End avait tout pour devenir un outsider marquant dans le paysage de l’action-aventure. Nous avons là, à la base, une héroïne charismatique, un univers original inspiré de l’Islande, et une promesse de mélange entre magie, combats et narration émotionnelle. Mais ce qui aurait pu être un souffle nouveau finit par sonner creux, la faute à une exécution trop maladroite. Les combats manquent de précision, les animations plombent le dynamisme et les boss, censés incarner des moments mémorables, ressemblent à de simples formalités. L’ambition est là, palpable, mais elle se heurte à une réalisation qui n’a pas su aller au bout de ses idées.

Techniquement, le jeu souffre également d’un manque de polish qui casse trop souvent l’immersion.

Techniquement, le jeu souffre également d’un manque de polish qui casse trop souvent l’immersion. Entre les performances instables, les parades capricieuses, les esquives trop rigides et des animations parfois risibles, difficile de ne pas décrocher. Et si les puzzles apportent un vrai vent de fraîcheur avec quelques trouvailles ingénieuses, cela ne suffit pas à masquer la frustration que génèrent les combats, cœur de l’expérience. En résulte un jeu qui, plutôt que d’immerger totalement, rappelle sans cesse ses propres limites.

Reste alors une aventure qui se laisse suivre pour son ambiance et ses paysages spectaculaires, mais qui ne parvient jamais à se hisser au niveau des géants auxquels elle tente de ressembler. Echoes of the End n’est pas un ratage complet, mais il incarne parfaitement le jeu AA plein de bonnes intentions qui finit par s’essouffler trop vite. En le quittant, nous gardons le sentiment d’un potentiel énorme mais inexploité, un écho qui résonne davantage comme une occasion manquée.

Testé sur PS5.