TEST Gradius Origins : la saga de shoot culte reprend du service avec panache

La précision d’antan, la souplesse d’aujourd’hui

Et la prise en main dans tout cela ? Eh bien les règles n’ont pas changé : avancer, esquiver, tirer... et recommencer. Mais derrière cette simplicité apparente, Gradius Origins cache une précision chirurgicale. Les patterns ennemis sont redoutables, la gestion de la barre d’options (puissances, missiles, double tir, laser, bouclier) demande toujours un sens du timing aiguisé.

Ne cherchez plus à comprendre, et craquez !

Konami a toutefois ajouté des petites attentions modernes, à savoir des sauvegardes rapides, un retour en arrière instantané (rewind), et des modes de difficulté ajustables pour que les débutants puissent goûter à la saga sans être pulvérisés au premier astéroïde. Et puis, il y a Salamander III, exclusivité de cette compilation. Un mélange parfaitement dosé entre héritage visuel et modernité, avec des boss massifs, des effets visuels plus riches et un rythme plus soutenu que ses aînés. De quoi faire revenir les vétérans et… convertir les curieux.

De quoi bien s’amuser ? Sans l’ombre d’un doute. Avec plusieurs titres dans la compilation, un inédit, et la possibilité de jouer en solo ou en coop locale, Gradius Origins a de quoi occuper. La vraie longévité se trouve dans la rejouabilité : optimiser les runs, battre ses records, ou tenter le mode arcade sans utiliser les nouvelles aides. Et pour les amateurs de défis, le mode “hardcore” est là pour rappeler qu’à l’époque, finir un shoot, ça se méritait.

Gradius Origins n’est pas qu’un album de souvenirs vidéoludiques, c’est une restauration soignée, un hommage vibrant, et une porte d’entrée idéale pour celles et ceux qui veulent découvrir ou redécouvrir la saga. Avec un Salamander III qui s’impose comme un classique du genre, cette compilation se place comme un indispensable pour tout amateur de shoot’em up. Ne cherchez plus à comprendre, et craquez !

Testé sur PC.

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