TEST de Knockout City : petit rebond pour la deuxième création de Velan Studios
Knockout City : Le meilleur reste à venir, mais les bases sont déjà encourageantes.
« Easy to learn, hard to master »
Que le temps passe vite ! Pour nous, c’était hier que Velan Studios nous invitait à son premier aperçu de Knockout City. Une rencontre pour le moins inattendue avec celui qui a pris progressivement de l’importance avec le temps. Concept original et jeu compétitif font bon ménage, il semble. Toujours est-il que le jeu se lance aujourd’hui et nous avons à peine eu le temps de le voir évoluer. Il faut dire aussi que le titre n’a pas beaucoup bougé depuis notre dernière rencontre et préfère tout miser sur l’avenir.
Son gameplay s’est révélé être une bonne surprise pleine de subtilités.
Pour notre défense, le jeu de Velan Studios est plus difficile à expliquer qu’à jouer en réalité. Il faut dire que le coquin ne manque pas de règles. Ramasser une balle sur le sol de l’arène et la jeter sur ses adversaires, c’est le B.A.BA. Vous pouvez aussi tenter un tir courbé, faire une passe à un allié, feinter votre adversaire ou même tenter de le bousculer. Toute la difficulté réside dans le fait que vous n’avez (en général) droit qu’à un tir, chaque action s’avère donc ultra décisive. C’est sans compter sur l’équipe ennemie qui a un droit de réponse des plus importants. Un adversaire peut tout simplement « parer » votre coup. Nous sommes en plein dans la partie versus dont nous parlions plus tôt puisque dans ce cas de figure aucun dégât ne lui est infligé, tandis qu’il récupère votre projectile.
Équipe épique
« Un jeu facile à apprendre, mais difficile à maîtriser », l’adage lui va comme un gant, mais comme pour d’autres titres taillés pour la compétition, Knockout City ne s’apprend pas tout seul. Le pilier de cette structure alambiquée, c’est le jeu en équipe, mis à l’honneur dans 99 % des modes de jeu. En compagnie de deux ou trois coéquipiers, il n’a simplement plus la même saveur. Comme un café, il se corse un peu, mais surtout, il permet de découvrir des arômes jusque-là inconnus. Beaucoup d’interactions prennent du sens à plusieurs. Une balle envoyée à un allié gagne par exemple en vélocité.
Le jeu brille par la qualité de son architecture.
Dans un autre genre, vous pouvez également devenir une balle humaine pour être jeté par un camarade, voir même être éjecté comme un missile et mettre KO tous les ennemis dans votre zone d’impact. Les avantages de jouer en communauté ne manquent pas, mais il faut aussi voir cela comme une nécessité absolue. Un joueur, même balèze, ne peut simplement pas rivaliser face à une équipe. Nous vous conseillons fortement de rassembler vos amis les plus proches, car ce cas de figure peut être un motif de frustration pour les solitaires dans l’âme.
Fini de rigoler
Le niveau de technicité qui émane de Knockout City a presque de quoi faire rêver. Il ne lui fallait que des modes intéressants pour pouvoir s’exprimer et c’est sur ce point vital que le titre fait pour l’instant l’impasse. Non que sa proposition soit mauvaise à l’heure actuelle. Elle est simplement archi-classique, trop pour son propre bien. L’originalité de ses propos se perd dans les Matchs à mort que nous avons déjà disputés un nombre incalculable de fois sur des titres concurrents. Et ça, c’est quand les modes en question ne manquent pas tout simplement de fun. Les combats exigeants font toujours le gros du travail dans Knockout City, mais il est vrai que si les modes étaient à la hauteur du gameplay, ça changerait la donne. La promesse est là en tout cas : les playlists devraient s’enchaîner chaque semaine avec à chaque fois des modes inédits dans le lot. De là à dire que le potentiel du jeu ne sera exploité que d’ici quelques semaines, il n’y a qu’un pas.
Pas de doute, nous sommes face à un bon jeu. Néanmoins, Knockout City a encore des choses à prouver. Pas vraiment vis-à-vis de son gameplay qui s’est révélé être une bonne surprise pleine de subtilité. Ce qui manque à la production de Velan Studios, c’est une manière de jouer qui le fasse sortir du lot, plus en tout cas qu’avec les modes convenus que nous avons pu essayer. Ils étaient suffisants pour mettre en lumière l’importance du jeu en équipe et le niveau de perfectionnement qu’il est possible d’atteindre, mais ils restent malheureusement trop simples. Pas le choix, il faut se tourner vers l’avenir pour avoir là réponse, même si nous parions qu’un futur radieux s’offre Knockout City.
- Gameplay très complet
- Jeu en équipe poussé
- Skill cap élevé
- Paramètres de customisation importants
- Sensations nouvelles pour un TPS
- Level design bien pensé
- Peut être frustrant en solo
- Des modes de jeu beaucoup trop basiques