TEST - M.O.J.O. : plus qu'une console, un centre multimédia sous Android signé Mad Catz
Le test du premier centre multimédia sous Android et Tegra 4 par GamerGen.
Sésame, ouvre-toi !
Les piles sont bien entendu incluses, puisque c'est ainsi qu'est alimentée la manette. Enfin, plusieurs dépliants permettant de bien démarrer l'utilisation de la console sont également mis à notre disposition.
Un boîtier qui tient dans la main :
Le boitier, quant à lui, est composé d'une coque d'un noir brillant similaire à celui que nous pouvons retrouver sur une partie de la PS4 de Sony. Celui-ci est donc assez sensible aux traces de doigt, mais semble plus résistant aux rayures que sa consœur. Pas très épais, mais également très léger, il peut être manipulé avec assez d'aisance. Il est possible de constater des sorties d'aération disséminées un peu partout sur le boîtier, notamment sur les flancs et en dessous. À l'utilisation, la console chauffe vraiment très peu, et ce, même après plusieurs heures d'utilisation.
À l'avant, une LED bleu permettra de montrer que l'appareil est bien sous-tension et activé. À l'arrière, une connectique assez généreuse pour un appareil de ce gabarit et de cette nature. En effet, sont présents : un port HDMI, un port MicroSD, 2 ports USB - dont l'un est uniquement en 2.0 et l'autre est en 3.0. Même si le produit est muni d'un module Wi-Fi pour se connecter au web, un port Ethernet est également de la partie, agréable lors du téléchargement de jeux faisant plusieurs centaines de mégaoctets, voire quelques gigaoctets.
La mémoire interne étant de 16 Go, il est ingénieux de la part de la firme d'avoir pensé à mettre un port MicroSD, puisque cela permettra de transférer aisément des films et musiques vers sa M.O.J.O. et donc de les lire/écouter plus facilement sur sa TV. De plus, cela offrira la possibilité d'augmenter la taille de stockage générale pour accueillir plus de jeux. Pour finir, un port Jack est également de la partie afin d'avoir une sortie audio indépendante des enceintes de son écran. Pour les casques filaires, il faudra une sacrée longueur de câble si votre téléviseur n'est pas à côté de vous, il aurait été peut-être plus judicieux de faire comme certaines consoles de salon et d'intégrer ce port à la manette.
Une manette au poil, ou presque :
Au niveau boutons, cette dernière est vraiment généreuse, puisqu'en plus des deux sticks, de la croix directionnelle, des 4 gâchettes et des 4 touches classiques A,X,Y et B, la manette de la société possède également des touches BACK, START ainsi que des boutons permettant la régulation du son et du baladeur numérique. Une touche home est également présente au centre, celle-ci donnant la possibilité de retourner sur la page principale de son bureau. Comme dit précédemment, celle-ci fonctionne avec des piles. Si pour le moment la M.O.J.O. tourne sous Android 4.2.2, sa fonctionnalité Bluetooth 4.0 n'est pas encore active, d'où la nécessité du dongle fourni par la marque afin de synchroniser son périphérique. Mad Catz nous a néanmoins confirmé que dès l'arrivée de la version 4.4 de l'OS sur son système, ce dongle ne serait plus nécessaire et ne mobiliserait donc plus un port USB en continu.
Si la qualité de la croix directionnelle laisse réellement à désirer de par sa rigidité et son effet plastique cheap au toucher, le reste des composants est vraiment de bonne facture. Les sticks sont agréables et cliquables, les boutons tiennent bien en place sans jeu d'écart. Est-ce tout ? Eh bien non, car Mad Catz a pensé à tout et notamment aux joueurs nomades. Si la mode est à la création de manettes pour smartphone, afin d'accrocher encore plus la catégorie des "hardcores gamers", la firme fournit un support qui vient se greffer sur le sommet et permet à votre manette de devenir une vraie console portable. Petit clin d'œil à NVIDIA et sa SHIELD, votre téléphone deviendra donc l'écran déporté de votre manette.
Est-ce fini ? Toujours pas, puisque cette poignée électronique comporte un petit bouton caché à sa base qui nous permettra d'obtenir trois états :
- Touche média : permet de jouer avec une latence ultra-faible, une autonomie exceptionnelle et de se connecter à d’autres appareils compatibles Bluetooth 4.0 ;
- Touche souris : votre stick gauche devient une souris et vos boutons un clic de sélection afin de faciliter la navigation sur une interface pensée pour du tactile ;
- Touche ordinateur : permet une meilleure compatibilité pour une utilisation sous Windows et Mac OS X.
Pour conclure, nous pouvons dire que la prise en main est vraiment bonne, puisque similaire à celle de la manette de Microsoft. La qualité est là et les 80 € ne seront pas mal dépensés si jamais l'utilisateur est amené à en acheter une supplémentaire pour sa M.O.J.O. ou une pour son smartphone et/ou sa tablette.
Voici quelques images du pack :
Commenter 3 commentaires
Sinon cette M.O.J.O. semble bien cool, mais le prix va en rebuter plus d'un :-/ Peut être avec une baisse de prix, ça peut être intéressant, mais là. Après j'suis pas trop fan du tout connecté. D'ailleurs même mon PC est séparé : Linux pour bosser et Windows pour jouer xD Alors avoir Gmail sur sa télé, j'trouve ça useless. Mais y'en a qui aiment, et du coup la MOJO bah ils vont kiffer