Test Switch

TEST Nintendo Switch 2 : la révolution attendra, mais le plaisir est déjà là

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Nous avons passé de longues journées en compagnie de la nouvelle console de Nintendo, une Switch Pro qui a de gros arguments pour convaincre... mais aussi des défauts gênants.

Soirée diapo avec le GameChat

Une fois la Switch 2 allumée, personne n’est surpris. Nintendo a conservé le même affichage, l’améliorant un peu et l’adaptant à cette nouvelle console. Nous retrouvons une longue barre affichant nos jeux, ainsi qu’une seconde barre dédiée aux onglets pour le Nintendo Switch Online, les actualités, la galerie, le GameChat, le GameShare, les Cartes de jeu virtuelles, l’eShop et les différentes options. Console grand public oblige, les éléments essentiels sont à portée de main (ou de doigt, si vous naviguez en tactile), c’est plutôt simple de s’y retrouver, mais si vous cherchez une option bien précise, il faut parfois tâtonner dans les options. Soulignons quand même le menu Accessibilité pour modifier l’affichage du texte, changer les couleurs des menus et même activer la conversion du texte en parole (dans les menus uniquement), de bons points pour les joueurs et joueuses en situation de handicap.

Nous ne sommes clairement pas clients du GameChat.

Nintendo a beaucoup mis en avant GameChat lors de l’annonce de la Switch 2, une fonctionnalité communautaire qui permet de discuter avec ses amis en jouant et même de diffuser son gameplay. L’intérêt d’une telle fonctionnalité dépend vraiment des utilisateurs. S’il est possible de streamer sa partie, l’image est affichée sur une petite partie de l’écran, en bas, et c’est très saccadé. Il est possible de choisir entre un affichage plus ou moins grand, rognant inévitablement notre propre écran de jeu, ce n’est pas idéal. Avec la caméra branchée, voir la tête de ses amis est un peu plus convivial, mais ça reste assez gadget. Nous ne sommes clairement pas clients du GameChat, l'obligation d'enregistrer son numéro de téléphone portable est rebutant, nous préférons largement connecter un casque au smartphone et discuter via Discord, sans avoir un gameplay en diaporama rognant notre affichage. Cela reste quand même le meilleur moyen de montrer sa partie à un ami, le bouton d’enregistrement limite encore les clips à 30 secondes au maximum.

Plus discrète, mais plus intéressante à nos yeux, la fonctionnalité GameShare permet de partager son jeu et ainsi jouer en multijoueur sur deux Switch différentes, même avec la console d’ancienne génération. La Switch 2 reste cependant la seule capable de partager des jeux, mais nous avons profité d’une partie de Captain Toad: Treasure Tracker en multijoueur local sur la nouvelle console et sur la veille Switch 1, ce qui est quand même plus confortable que sur un seul écran. Pour jouer en ligne, via GameChat, il faut cependant deux Switch 2.

Autre fonctionnalité, cette fois rajoutée sur Switch 1 avant même la sortie de la nouvelle console, les Cartes de jeu virtuelles permettent de lancer son jeu numérique sur n’importe quelle console, tant que votre compte est connecté. Il faut éjecter et insérer la carte virtuellement pour y jouer hors connexion, les autres comptes ajoutés à la console peuvent même en profiter. Mais le vrai intérêt reste celui de pouvoir prêter son jeu virtuel à un membre du groupe familial, pendant 14 jours. Cela ne vaut pas une bonne vieille cartouche à se passer de main en main, mais les Cartes de jeu virtuelles ont des avantages intéressants, rendant les versions numériques moins limitées. 

Au tout premier lancement de la Switch 2, la console nous invite à transférer les données de notre Switch 1, une option disponible uniquement à ce moment-là. Ce n’est pas vraiment l’idéal, d’autant qu’il faut garder les deux consoles branchées sur une prise secteur et proches l’une de l’autre, mais cela a permis de retrouver nos réglages, nos sauvegardes (même sans abonnement au Online) et même nos jeux numériques dès la première utilisation, sans brider notre ancienne machine.

Clint008
Rédacteur - Testeur

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