TEST - Assassin's creed : Bloodlines

Transposer l'univers d'Assassin's Creed sur PSP n'était pas une chose aisée. Si le titre d'Ubisoft perd un peu de sa superbe sur la portable de SONY, le résultat en mouvement est suffisant pour surprendre le joueur et assurer une bonne immersion.

Un didactitiel inspiré des consoles de salon.

L'action se déroule sur l'île de Chypre, l'environnement ouvert est divisé en plusieurs secteurs, le passage d'un secteur à l'autre entraîne des temps de chargement relativement court. En règle générale, les textures sont correctes, mais quand l'environnement est important, les bâtiments au loin sont de simples blocs aux textures rudimentaires. Les développeurs utilisent alors des effets de lumières pour simuler un soleil éblouissant qui colle plutôt bien au rendu général.

Une réalisation d'excellente facture.

Même s'il est présent, l'aliasing ne se fait pas trop ressentir. Il en est de même pour le clipping qui reste relativement discret. On observa plus régulièrement de petites déformations sur certains modèles 3D éloignés du personnage, où certaines textures au sol ne s'affichant pas à l'occasion. Enfin, la foule, élément important du premier titre, est inexistante sur portable. Même si les rues des quartiers sont peuplées, le joueur n'aura jamais l'occasion de se fondre dans la foule à proprement parler.

Tiens, un sol bleu !

Quelques vilains bugs peuvent venir ternir l'expérience. Pour exemple, en entrant dans une prison, après avoir libéré les prisonniers, Altaïr doit affronter cinq gardes. Lors de la première tentative, le script qui doit nous permettre d'accéder aux cellules après avoir volé une clé sous surveillance ne s'est pas déclenché. Deuxième tentative, le script se déclenche, nous réussissons à vaincre quatre des cinq gardes, le dernier garde est resté à l'extérieur de la zone de combat, impossible de l'atteindre.
Troisième tentative, en achevant un des gardes un peu trop près d'une des cellules, un bug d'affichage transporte l'assassin à l'intérieur de celle-ci. Même avec la porte ouverte, pas moyen de sortir...
Il aura fallu quatre essais pour réussir à avancer dans l'histoire.

Altaïr prisonnier d'un bug graphique !

Les animations ont fait l'objet d'un soin tout particulier, elles s'enchaînent de manière naturelle et le joueur prend un réel plaisir à voir évoluer son personnage aussi souple qu'un prince de Perse. Quant aux musiques, elles restent dans la continuité de la série en proposant des thèmes relativement reposants.

C'est ce qu'on appelle travailler proprement.

Malgré les défauts énumérés, force est de constater qu'UBISOFT a rempli son premier objectif en proposant un environnement ouvert de grande qualité sur un support qui n'était pourtant pas le plus approprié pour recevoir un titre de cette envergure. Le titre fait partie de ce qui se fait de mieux sur notre portable.