TEST Deadpool VR devient un incontournable absolu sur Meta Quest

Le confort en réalité virtuelle bénéficie d’un soin évident. Plusieurs options permettent d’adapter l’expérience aux joueurs sensibles. Vignettage, rotation par saccade, trois niveaux de confort débutant habitué expert. Malgré l’absence de téléportation, le déplacement libre est suffisamment bien conçu pour éviter toute gêne marquée.

« Malgré le déplacement libre, l’expérience reste étonnamment confortable et accessible grâce à une conception réfléchie »

Les interactions avec les armes se montrent particulièrement naturelles. Les sabres se récupèrent dans le dos, les armes de poing sur les côtés et tout fonctionne. Le tracking répond parfaitement et les actions rapides ne posent jamais de problème. Deux approches se dégagent. Le combat rapproché, viscéral et rythmé, ou le tir à distance, plus posé mais tout aussi plaisant. Détruire les ennemis avec style fait partie de l’ADN du titre et cela fonctionne du début à la fin. Seul le pistolet grappin demande un petit temps d’adaptation pour les joueurs assis. Heureusement, des options permettent de réduire les manipulations physiques même si cela peut provoquer quelques déclenchements involontaires. Un calibrage précis des holsters règle rapidement la situation.

La sensation d’être Deadpool ne disparaît jamais. Cinématiques folles, répliques improvisées, ruptures du quatrième mur, mise en scène absurde mais cohérente avec l’univers. Même sans miroir pour admirer le costume, l’immersion fonctionne grâce au jeu d’acteur et au rythme général.

La durée de vie en ligne droite tourne autour de huit heures. Comptez jusqu’à dix heures, voire bien plus, pour une progression plus complète. La rejouabilité est immense grâce aux variantes du personnage et aux nombreuses pages de comics cachées dans chaque niveau. Le rythme ne ralentit jamais. Les cinématiques sont rares et le jeu enchaîne combats, exploration, puzzles et séquences scénarisées sans temps mort.