PREVIEW - Overwatch : nous avons joué à la version PlayStation 4

En somme, le gameplay se veut assez dynamique et il y a matière à renverser la vapeur tant les différents acteurs se révèlent puissants (erreurs peu permises, coopération primordiale). Bien sûr, il faut un certain temps d'adaptation pour maîtriser un perso et il y a suffisamment de variété pour trouver chaussure à son pied. En parallèle, les environnements ont l'air assez étriqués, favorisant les combats rapprochés ou encore les tourelles que certains sont autorisés à poser. Autant dire que cela explose de partout et que les parties s'enchaînent vite. Une fois terminé, un match arbore la plus belle action d'un des joueurs et un système de "like", piqué des réseaux sociaux, récompense les meilleures prouesses.

Blizzard, pourtant inexpérimenté, maîtrise son sujet comme s'il avait déjà développé des FPS.

Graphiquement, Overwatch s'offre un joli rendu sur PlayStation 4 (et par extension sur Xbox One), avec une vraie patte artistique (proche du cel-shading) et, plus important, une solidité technique de tous les instants. Durant l'évènement, aucun lag n'a pointé le bout de son nez et le framerate s'est montré très constant. Pour un titre de cette trempe, ce sont des points qui compteront dans la balance et nous pouvons faire confiance à Blizzard Entertainment, peu habitué à lâcher des productions mal maîtrisées dans la nature.

Au final, c'est ce qui ressort de ces quelques minutes en compagnie d'Overwatch : Blizzard, pourtant inexpérimenté, maîtrise son sujet comme s'il avait déjà développé des FPS. Il reste la question de la convivialité, contenu - trois modes, c'est peu, mais il est annoncé évolutif - et l'équilibre du casting. Deux choses qui ne se vérifieront qu'une fois le jeu lancé pour de bon. D'ici là, tout le monde aura l'opportunité de s'y essayer via une bêta ouverte. Ça aussi, cela comptera.