Notre FAUX TEST de Cronos: The New Dawn, un survival-horror classique, mais terriblement intense
Nous avons joué à Cronos: The New Dawn, le nouveau jeu d'horreur de Bloober Team. Un début de partie intense et frustrant, pour un jeu finalement très classique.
Un survival-horror à l'ancienne
Bloober Team est habitué des jeux à la première personne, il avait opté pour une caméra détachée du personnage dans The Medium, puis une caméra derrière l'épaule pour Silent Hill 2 Remake. C'est cette dernière qui est réutilisée dans Cronos: The New Dawn, mais ne vous attendez pas non plus à un gameplay identique au jeu de Konami. Non, le développeur polonais est plutôt allé chercher l'inspiration chez la concurrence, à savoir les Resident Evil de Capcom, mais aussi chez Dead Space de Visceral Games. Cronos: The New Dawn est lent, la Voyageuse n'est pas vraiment agile, bien qu'elle puisse se baisser pour passer dans des trous ou sauter par-dessus un petit précipice (ça change de James Sunderland). Le poids du scaphandre se fait sentir à chaque pas et surtout, nous sommes privés de bouton pour esquiver ou nous retourner à 180° rapidement. Un gameplay un peu archaïque, mais qui sied parfaitement à l'ambiance que veut imposer Bloober Team.
Cronos: The New Dawn est étouffant.
De manière générale, Cronos: The New Dawn est un jeu difficile, faisant passer les précédentes productions de Bloober Team pour des promenades de santé. Les Orphelins peuvent encaisser de nombreuses balles et nous infliger un paquet de dégâts, ils sont souvent nombreux et il y a même des variants encore plus violents, sans parler des boss. Il n'est pas rare de mourir et de devoir recommencer plusieurs fois la même séquence, en essayant de mieux viser ou en tentant d'esquiver les ennemis, bien que cette option soit rarement la meilleure. Cronos: The New Dawn demande souvent d'effectuer quelques allers-retours dans des zones plutôt ouvertes, quelques portes bloquent la progression des Orphelins, mais il vaut mieux s'en débarrasser. Mais comment ? Eh bien le jeu propose des dégâts localisés, il est ainsi possible de faire tomber un ennemi au sol, puis de lui infliger des dégâts avec un coup de pied, mais ce dernier n'est vraiment pas efficace (comme les coups de poings, utiles pour briser des caisses en bois, mais c'est tout). Il y a bien les barils d'essence, mais au final, le plus efficace reste de viser la tête (en désactivant l'aide à la visée, qui bloque le curseur sur le torse de l'ennemi). Cependant, à plusieurs reprises, nous avons dû retourner dans une pièce sécurisée pour acheter quelques balles et objets de soin supplémentaires pour passer une séquence compliquée.
Mais au final, toutes ces mécaniques sont assez classiques si vous avez déjà touché à un survival-horror. Gestion des ressources, tension permanente, monstres puissants, Bloober Team ne fait que reprendre des codes déjà existants. Des codes qu'il maîtrise bien, mais si vous cherchez de l'originalité, il n'y en a pas beaucoup dans ce titre. Même sa direction artistique reste assez « sage », puisant dans d'autres œuvres.
Rédacteur - Testeur Clint008 |
Commenter 3 commentaires