TEST - Resident Evil: Revelations 2 - Notre avis final

Alors voilà, nous sommes arrivés au bout de cette aventure épisodique. Bien sûr, pour ne pas spoiler et parce que le gameplay n’évolue plus, nous ne parlerons pas de la conclusion. Sachez juste que le dernier segment de Resident Evil: Revelations 2 est assez déséquilibré dans sa forme : quinze minutes de gameplay pour Claire/Moira, près de deux heures pour Barry/Natalia avec un gros boss récalcitrant à battre. Les fans seront ravis d’apprendre qu’il existe deux fins (une décevante, une beaucoup moins), en fonction d’un choix à effectuer dans le précédent chapitre. Cela pousse à refaire l’aventure deux fois pour profiter de la mythologie introduite par Capcom dans ce spin-off globalement efficace à défaut d’être vraiment surprenant.

Resident Evil: Revelations 2 fait le boulot sans rechigner et sans fausse note.

Pour creuser encore un peu plus, ”Description d’un combat” et ”Une petite femme”, les deux annexes, permettent de retrouver Moira et Natalia à des moments-clés. Plus concrètement, elles offrent chacune une expérience neuve : de la survie rébarbative avec des drôles d’ellipses et des monstres à occire pour la fille de Barry (avec des contenus matérialisés par de la nourriture à ramasser), et de l’infiltration basique pour la petite fille. Ces deux bonus sont jouables en coopératif (en local), les deux héroïnes étant accompagnées comme il se doit : Raspoutine, croisé dans l’histoire principale, pour Moira, et Dark Natalia. Cette dernière apporte d’ailleurs les éléments de gameplay les plus intéressants. Comme Natalia a perdu ses pouvoirs, elle doit compter sur son double maléfique, invisible et capable de marquer les monstres, pour avancer sans se faire avoir (synonyme de Game Over). Son but ? Retrouver sa peluche. De son côté, Moira doit apprendre les rudiments du combat. Au global, ces deux intrigues secondaires sont assez décevantes sur le fond.

Le mode Commando est en revanche très addictif. Déjà parce qu’il offre l’opportunité d’incarner plusieurs personnages avec un arsenal aussi varié qu’évolutif. Ensuite, parce que les dizaines et les dizaines de missions sauront tenir en haleine des heures durant. C’est d’autant plus vrai qu’il est possible d’en profiter en duo (local puis, plus tard, en ligne) et que le challenge allant crescendo donne envie d’y replonger encore et encore. Les objectifs se partagent entre tuer des ennemis, tuer des ennemis dans un temps imparti, rejoindre un objectif, protéger un objet,… Soit de quoi varier les plaisirs. Et pour ne rien arranger, les bestioles sont parfois dotées de pouvoirs pour être encore plus difficiles à terrasser. La replay value est donc assuré, surtout avec le système de scoring.

En conclusion, Resident Evil: Revelations 2 fait le boulot sans rechigner et sans fausse note, avec 7/8 heures pour le double scénario de base (avec quelques moments de haute tension) et bien plus pour les à-côtés. Alors, bien sûr, la maniabilité est toujours un peu lourde et Capcom n’a finalement pas pris beaucoup de risques pour un premier Resident Evil sur nouvelle génération. Mais RE: R2 a misé sur l’efficacité et laisse à RE 7 le soin d’innover. À l’instar de Resident Evil: Revelations premier du nom en somme.