TEST - Rez Infinite : des sensations inouïes grâce au PlayStation VR

Rez Infinite rassemble d'abord les modes originaux, à commencer par l'histoire découpée en cinq niveaux à la difficulté crescendo (2/3 heures pour en voir le bout). Ensuite, libre à vous d'arpenter les à-côtés, matérialisés par une palanquée de défis s'appuyant sur le scoring, des combats de boss, de la survie, des secrets, des expérimentations, etc. Il y a vraiment de quoi faire en termes de replay value. Signalons aussi l'opportunité de voyager sans prise de tête, juste pour le plaisir des sens, pour se ressourcer après une dure journée de labeur.

Un vrai faire-valoir pour le PlayStation VR.

Si vous aviez déjà retourné Rez dans tous les sens à l'époque, l'inédit se trouve donc dans AreaX, où les contrôles sont libres (gestion de l'accélération, de la direction du freinage, etc.). C'est une autre manière d'appréhender la prise en main, et elle prend vraiment tout son sens en réalité virtuelle. Nous pourrions d'ailleurs croire qu'AreaX a été conçu pour le PlayStation VR tant le feeling est génial (ce qui est moins vrai avec les niveaux classiques). Immergé dans un monde à 360 degrés, le joueur peut viser les ennemis avec la tête, en s'aidant du stick ou des PlayStation Move selon la configuration. Ça part dans tous les sens et accouche d'une expérience rappelant un rollercoaster. Un vrai faire-valoir pour le PlayStation VR.

Rez était déjà une immense réussite en 2001. Quinze ans plus tard, boosté par une upgrade graphique, l'AreaX et la compatibilité avec la réalité virtuelle (le jeu s'y prêtait bien), Rez Infinite s'inscrit dans la pleine continuité de son illustre ancêtre. Comme quoi, un chef-d'œuvre est bel et bien intemporel, que ce soit avec les technologies d'hier ou d'aujourd'hui.