TEST - Age of Empires: Definitive Edition - La légende est intacte
Age of Empires: Definitive Edition : Plus de 20 ans après sa sortie initiale, Age of Empires, fleuron du RTS des années 90, s’offre une version remastérisée en Ultra HD. Un dépoussiérage bienvenu pour un titre qui reste culte ?
Quelques mots sur le gameplay qui est simple est efficace. Comme dans l’immense majorité des RTS, Age of Empires nécessite de bâtir sa base, se constituer une armée et développer une stratégie efficace pour gagner. Comme l’indique le nom du jeu, les joueurs doivent élever leur empire respectif, le tout à travers les âges. Le contexte historique s’étale entre 5 000 avant J.-C. et 800 après J.-C, et à travers quatre âges : l'âge de la pierre, l'âge de l'outil, l'âge du bronze et l'âge du fer. Passer de l'un à l'autre nécessite une quantité de ressources de plus en plus lourde à investir, mais c’est la seule façon de débloquer toutes les unités et tous les bâtiments, incluant la Merveille, dont l’édification peut permettre au joueur de remporter la partie avec une victoire culturelle. Mais pour cela, la route est longue, et les adversaires, avertis globalement du début de la construction d’un tel édifice, feront probablement tout pour le détruire.
Le contenu de cette édition s’avère franchement satisfaisant.
Le contenu de cette édition s’avère franchement satisfaisant : outre l’évident multijoueur en ligne et en LAN, il existe un mode solo incluant la création de parties personnalisées et l’ensemble des campagnes du jeu de base et de son add-on. Cette partie assure à elle seule plusieurs dizaines d’heures de jeu, à condition d’être indulgent avec une narration qui n’a pas bougé d’un poil depuis la sortie du titre en 1997. En tout, ce sont dix campagnes qui sont proposées, toutes avec une difficulté progressive, mais réglable à chaque début de scénario.
Le jeu conserve également son mode « Éditeur », qui permet de créer des cartes personnalisées et même des scénarios. Là encore, rien n’a bougé à part les graphismes : si le mode est très complet, il est également très austère aujourd’hui. Aucun tutoriel n’est proposé et c’est donc au joueur de tâtonner pour trouver le moyen de faire ce qu’il souhaite. Dommage, par ailleurs, que Microsoft n’ait pas jugé bon de proposer un partage en ligne des créations de la communauté : quitte à relier le jeu au Xbox Live, cela aurait été un ajout judicieux. C’est peut-être cependant la preuve que le studio ne mise pas des masses sur la popularité de cette fonction, qui semble surtout avoir été laissée là parce qu’elle était dans la version originelle.
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Pareil, sauf que je joue à AoEO à la place.