TEST DRAGON BALL: Sparking! ZERO, le phénix renaît de ses cendres
Un épisode digne de la franchise ? Il est temps de vous livrer nos impressions.
Une baffe visuelle
Si vous aimez Dragon Ball et que vous avez grandi avec une PS2, un titre signé Spike a forcément fini chez vous : Dragon Ball: Budokai Tenkaichi (aka Sparking! au Japon). La franchise a connu trois épisodes explosifs et s'apprête à accueillir un quatrième opus qui change complètement de nom. En effet, la firme a décidé de repartir de « Zero » pour offrir au public un tout nouveau titre adapté à nos machines actuelles, tout en conservant l’âme de la franchise. DRAGON BALL: Sparking! ZERO voit donc le jour sur PS5, Xbox Series et PC. Nous avons terminé le jeu, il est temps de vous en parler.
Un rendu digne de l’animé !
Des défauts à noter ? Oui, il y en a quelques-uns. La modélisation de certains personnages laisse à désirer. En effet, plusieurs combattants ont une carrure impressionnante, tandis que d’autres manquent de muscles ou présentent des proportions étranges, ce qui peut être frustrant, surtout que le cel-shading est soigné. Nous avons également relevé des problèmes de collision dans les environnements (nous avons été bloqués dans des parois), et rencontré des soucis de script : parfois, une animation censée se déclencher pour progresser dans un combat ne se produit pas, nous obligeant à recommencer. En outre, les cinématiques pré-enregistrées sont floues et désagréables à l'œil, contrairement aux cutscenes utilisant le moteur du jeu, qui sont à tomber par terre. La transition est brutale, ce qui est vraiment dommage. Pour finir, n’ayons pas peur des mots, l'arène du Tournoi du Pouvoir est moche. Pourquoi ? Plutôt que de créer un décor profond, vaste et vivant, l’équipe s’est contentée d’un vieux JPEG médiocre en arrière-plan, ce qui gâche quelque peu l'immersion. Ces arrière-plans peu soignés et baveuses se remarquent aussi pendant les phases de nuit.
Enfin, énorme carton rouge pour les sous-titres, c’est sans doute l’une des pires traductions que nous ayons vues dans un jeu Dragon Ball. Il y a des fautes, certaines phrases n’ont aucun sens, et des expressions ne collent pas du tout avec l’univers ou les personnages. À plusieurs reprises, nous nous sommes même demandé si le traducteur n’avait pas utilisé Google Traduction ou une IA. C’est épuisant pour les yeux et l’esprit et, en plus de cela, il est impossible de désactiver les sous-titres dans les options. Alors quoi ? Bandai Namco devrait traduire directement du japonais (pour commencer) et surtout faire vérifier ses textes. De quoi en dépiter plus d’un... Une véritable catastrophe !
Commenter 2 commentaires
Mdr, c'est vrai qu'elle était atroce. Mr Satan quand je voyais écrit Enfer et j'en passe, c'était abberant. On peux pas faire pire que celui là.