TEST Mafia: The Old Country, la Sicile en habits de gangster
Mafia: The Old Country signe le grand retour d’une licence que nous croyons perdue. Direction la Sicile de 1904 !
Un récit linéaire qui tire plus vite que son ombre
Mafia: The Old Country fait un pari risqué à l’ère des mondes ouverts gargantuesques : celui de nous enfermer dans un récit linéaire. Et contre toute attente, c’est un pari gagnant. Pas de cartes remplies d’icônes, pas de quêtes annexes interminables, juste une suite de missions pensées pour servir l’histoire. Chaque séquence a un rôle précis, et aucune ne donne l’impression de remplir artificiellement la durée de vie. Ce rythme maîtrisé évite les temps morts et permet de rester immergés dans le destin d’Enzo du début à la fin.
Tout est pensé pour que l’histoire avance naturellement.
La conduite des véhicules mérite aussi un mot. Les voitures d’époque sont lourdes, lentes, et parfois un peu capricieuses, ce qui colle parfaitement au contexte historique. Les sensations sont à l’opposé d’un jeu de course arcade, mais c’est justement cette inertie qui renforce l’immersion. Traverser un chemin de montagne à bord d’une vieille berline en bois et métal, avec le moteur qui tousse, c’est un petit plaisir à part entière.
Reste que Mafia: The Old Country a ses faiblesses. Les animations de combat accusent parfois un retard technologique, et certains enchaînements donnent un aspect rigide aux affrontements. Quelques bugs viennent aussi troubler l’expérience, comme des ennemis qui se figent ou qui ne réagissent pas à une attaque. Rien de catastrophique, mais il faut tout de même le souligner. En définitive, le gameplay mise tout sur la narration et la mise en scène plutôt que sur la liberté et la variété extrême. Ceux qui aiment se perdre dans un open world n’y trouveront pas leur compte, mais pour ceux qui recherchent une aventure rythmée, dense et immersive, le contrat est rempli.
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